Nom : Eire /éirré/
Prénom : Aibhleoga /aïbliôga/
Surnom : Cailleach /kaïliish/
Sexe : Féminin
Age : 19 ans
Végétal assigné à la naissance : le Chrysanthème
Sexualité : Hétérosexuelle
Lieu de naissance : Dans un village encore introuvé
Comportement avec son maître : Soumise, calme et passive
Description physique :
~Je me souviens, je me souviens,
De la rose rouge et blanche,
Des violettes et du muguet,
De toutes ces fleurs faites de lumière.~ Thomas Hood
Comment décrire une fleur par des mots, c'est tout simplement impossible, et pourtant, c'est ce que les mots suivant vont expliciter, car oui, tout simplement Cailleach est une fleur de grace et de beauté. Ses longs cheveux noirs ne sont jamais attachés, lachés dans le vent, on pourrait alors croire à une cascade de soie digne représentante de Dame Nuit. Sa peau est d'un pâle extrème, douce et sans irrégularité. Ses yeux sont d'une profondeur sans non, incapable de mentir, alors que sur ses lèvres carmin, se trouve généralement un doux sourire. On peut la plupart du temps la voir dans une robe tout aussi noire que ses cheveux, pourtant, elle porte en dessous une fine robe blanche. Sur son visage, elle a l'habitude de porter un loup, fait de soie et de diamant, d'or entrelacé. Bien que sa fleur soit le chrisanthème, on peut souvent la voir avec une fleur dans les cheveux, lys, primevère, lila... Ses gestes sont délicats et agiles, aériens par leur grace, aquatique par leur beauté. Sa taille est fine et légère, des formes agréables et humbles parcourent son corps dont on aurait cru voir sortir de l'atelier de Michel-Ange.
Description psychologique :
~On peut peindre une fleur, mais pas son odeur.~
Tout comme le chrysanthème, Cailleach est parrée de couleurs, elle aime tant la nature et les bois, les fleurs et la liberté. Elle aime courir, se laisser porter par le vent, aller là où elle pourra chanter, là où elle pourra vivre tout simplement. Elle est simple et douce, ne désire que peu et vit d'encore moins. Elle est encore naïve et jeune, se donne des airs d'enfant, rit d'un tout et de rien. Peu ont connu ses pleurs, elle est forte dans son esprit, non pas butée, simplement, elle résiste à tout, comme la fleur de ses occupations. Elle n'a point connu la violence, la nuit noire et ne sait ce que cela veut dire, elle a toujours vécut parmi les siens et vit dans le calme et la plénitude. Elle n'a jamais manqué de rien, n'a guère d'amis, car elle aime aller seule et solitaire, dans les bois pour offrir à Mère Nature ses joies et ses danses. Quand vient l'heure d'une difficulté, elle s'acharne alors à la surmonter et à en sortir vainqueure. Face aux duretés de sa future vie, elle s'y vouera et respectera son maître quoi qu'il arrive. Par contre, elle ne supportera point les endroits trop clos et si petits, étant claustrophobe.
Histoire :
~J'aime encore beaucoup à respirer les fleurs, mais je n'en cueille plus.~ Charles Augustin Sainte-Beuve
Dans une forêt, bien loin des tumultes qui opposaient humains et vampires, une jeune femme, tout de vert vêtue, accompagnée d'un homme, sourire au visage, mais crainte dans les yeux, se battait entre la vie et la mort. Elle allait donner naissance et bien que ce moment serait innoubliable, elle ne pouvait ne pas souffrir. Elle s'appelait Bláthanna, ce qui signifiait Fleur, dans le dialecte de son peuple, non, elle n'était pas humaine, mais Falmari, sa fleur justement était le Colchique. Son mari, Dorcha (qui voulait dire Sombre) était heureux d'avoir un enfant, mais il craignait pour lui, car les temps à venir ne présageaient rien de bon. L'évènement annonça une fille. Les parents la nommèrent Aibhleoga (Cendres). On lui donna pour symbole végétal, comme il en était de coutume en son peuple, le chrysanthème.
L'enfant grandit dans la joie et la béatitude, elle s'épanouissait comme une de ses fleurs sauvages, indisciplinée et solitaire. Elle aimait le chant, la danse, tout ce qui pouvait la faire rire, souvent, à l'instar de ses parents, elle s'en aller, seule dans la forêt, errait ici et là puis revenait. Elle n'aimait pas rester chez elle, car le manque d'espace pesait sur ses épaules, de loin, elle préférait le couvert des arbres et leurs grands troncs pour pilier en arche. C'est ainsi qu'elle passa le cap de ses quinze printemps, grandissant toujours en taille, en beauté et en grace. Mais sa condition de fleur, malgré le fait qu'elle en prenait tant de plaisir à en prendre soin, elle ne l'aimait et ne voulait pas rester dans cette métamorphose, car elle ne pouvait plus bouger, c'est pourquoi, elle était plus souvent vu sous sa forme humaine, dans les sous-bois sacrés des bois d'Irlande.
Puis les années passèrent encore, suivant le cours des choses, sans ralentir, ni accélérer, et la jeune Cailleach, puisque c'était ainsi qu'on l'avait surnommée dans son entourage (et qui signifiait Cendrillon) se rapprochait, sans le savoir du monde des hommes, bravant les dires de son père, les pleurs de sa mère.
Rang : Fleur Arrachée
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