Première visite

Elle avait continuait à pleurer, ne souhaitant pas retenir ses larmes, mais à cause d'elles ne pouvant pas se relever. À nouveau elle était contre lui, mais cette fois plutôt que de la réconforter elle se retrouva soulevé. Mais elle ne s'en était pas rendue compte. Pour le moment elle était dans sa propre douleur, complètement plongé dans ce qui lui manquait le plus en ce moment. Complètement plongé dans ce qui l'avait un peu troublé avec cet humain.
Il lui fallut quelques minutes pour que ses pleures se calme enfin. Bientôt elle fini par revenir à la réalité, réalisant qu'elle était en train de renifler, qu'elle était contre quelque chose de chaud, en plein mouvement et sentant un léger vent froids caresser les parcelles de sa peau libre. Doucement elle releva la tête pour essayer d'avoir une meilleure vue. En fait, elle leva surtout les yeux au ciel, pour découvrir un paysage gris de nuage et des bâtiments propres aux humains.

Doucement elle réalisé qu'elle n'était plus dans cette cage, enfin elle était sortit, mais elle ne se souvenait plus dû comment. Pourtant c'était très simple pour s'en rappeler. Il suffisait juste de légèrement tourner la tête pour découvrir le visage de Matt. Chose que Kiara ne fit pas, cependant ça ne l'empêchait pas de se sentir dans les bras de cet homme. Trop hébété, voir même trop fatigué. Kiara ne réagissait plus vraiment, bien qu'une fois de temps en temps une larme coulait sur son visage, elle avait fini par se calmer. Mais on pouvait aussi voir qu'une fois de temps en temps elle fermait les yeux. Cependant elle n'arrivait, et ne voulait pas dormir. Déjà parce que ce n’était pas agréable de se sentir bouger et ensuite parce que ça méfiance revenait doucement et lui disait de rester en garde.

Finalement ils arrivèrent dans l'appartement de Matt. Enfin non ... Ils arrivèrent devant la porte d'entrée de Matt, et déjà Karia lançait des coups d'oeil mi-curieux, mi-méfiant à ce qu'elle pouvait voir. Elle n'avait jamais vécu dans la civilisation, et ne connaissait quasiment, voir pas du tout, les choses que possédaient les humains.

Nous voila donc arrivés au pas de ma porte. Kiara s'était calmée, à mon grand soulagement. Je n'aurai pas voulut qu'elle pleure encore ainsi toute la journée, ou sinon, j'allais finir par pleurer avec elle. Si, j'vous assure ! On dirait pas comme ça, mais j'suis sensible. C'est juste que je le montre pas, c'est tout. Ca m'servirait à quoi de me montrer tout gentil tout mignon avec les gens ? A part à me faire écraser comme les intellos de l'université, à rien du tout ! Et croyez moi, vaut mieux être en haut de l'échelle, qu'en bas. Quoique le milieu reste la meilleure place. On vous casse pas les c**illes avec n'importe quoi, on s'plaint pas que vous être trop autoritaire, et on vous marche pas dessus. L'idéal ! Ne pas jouer mais les caïds, mais ne surtout pas se laisser faire. La meilleure solution, j'vous l'dis !

Durant le trajet jusqu'à mon appart', c'était marrant de voir la tête que les gens faisait en nous regardant. Déjà que d'ordinaire, je ne passais pas innaperçut, le fait qu'un émo portant une douce fleur était encore plus inhabitule. Et pour une fois, ça m'amusait. P'têtre parce que c'était plus l'étonnement que je lisais dans leurs yeux, plutôt que de la surprise avec un peu de crainte ou de dégoût. Nan là, c'était vraiment de la surprise à l'état pur. Et ça m'faisait sourire intérieurement. J'avait même sentit les traits de mon visage se détendre, afficher une expression déjà moins froide que d'ordinaire. Et pusi, en lançant de temps en temps des regards à Kiara, je souriais parfois ... Bref, j'me sentais plutôt bien.

Et donc, nous voila devant chez moi - je sais, je l'ai déjà dit ! Je n'ai plus qu'une solution, pour retirer la clef de ma poche, faut qu'je lâche la demoiselle. Mais je tente quand même d'attrapper la clef, mais c'est pas possible. Et comme j'ai peur qu'elle ait encore du mal à tenir debout, je préfère l'ammener jusqu'au canapé, ce sera plus sûr. Et puis, j'me rend compte que je suis vraiment stupide parfois ! Mais oui, j'ai pas prit mes clefs ce matin ! Donc, en toute logique, si je ne me suis pas fait cambriolé - et prions pour le voleur parce que si j'le retrouve, j'lai fais la peau - la porte est ouverte ! Mais avant d'me faire une fausse joie en pensant que la porte est ouverte - ou d'm'énerver inutilement en pensant qu'on peut me cambrioler - et si j'ouvrais ? Ce serait pas bête, hein ?!

Je tend donc ma main vers la poignée, et ... C'est ouvert ! Pas d'autres choix, j'me met dos à la porte, et j'la pousse avec mes fesses. C'est vrai, quoi, comment vous faites vous, quand vous avez pas les mains libres ?! Roooh et puis arrêtez de me regarder comme ça ! De toue façon, c'est plus simple, et si c'est plus simple, alors j'utilise cette méthode, que ça vous plaise ou non. Enfin bref, j'sais même pas pourquoi j'me bat comme ça avec rien du tout. J'vous jure, j'me comprend pas moi même parfois ! C'est grave docteur ? ... Et voila que j'recommence. Désespérant. Je suis un cas désespérant.

Bon, revenons à cette porte. Une fois ouverte, j'entre. La première pièce est une grende pièce, servant de salon, salle à manger, et avec un joli coin cuisine à l'américaine bien évidemment - est-il vraiment utile de le préciser ? J'aime le moderne, donc j'ai opté pour ce style de meuble. Et principalement pour le fer forgé. J'aime beaucoup. Une finesse et une couleur qui me plait. Je m'approche alors du canapé, un canapé blanc crème, assez simple et sobre, pour déposer doucement Kiara dessus, avec autant de précautions que j'avais prise en la portant dans mes bras.

Et puis, aussi soudainement, je la laisse sur le meuble, et me détourne d'elle. Non pas qu'elle me gêne ou autre chose, non. Je me met plutôt à chercher dans mes placards si j'ai quelque chose de bon à préparer. Heureusement, j'ai fait les courses hier. Alors, je décide de lui demander si elle veut manger quelque chose, et si elle a une préférence particulière. Je ne sais pas si je dois attendre une réponse, mais autant essayer, ce sera déjà ça ...

" Dis Kiara, tu veux manger quelque chose ? Une préférence ? Plutôt viande, riz, pâtes, patate ... légume peut être ? "

La denrière option me paraît vraiment peu problable ... N'oublions pas que c'est une plante en quelque sorte. Oh, Seigneur ... Matt, qu'est ce que t'as encore fait ?!

Il était difficile de dire ce qui avait tenu Kiara immobile dans les bras de Matt. Bon, d'abords c'était parce qu'elle n'avait pas réalisé qu'il la portait. Mais quand elle était enfin calmée elle aurait très bien put se débattre pour descendre. Mais voilà trop occupé à regarder toute ces choses qu'elle ne connaissait pas, elle avait légèrement oublié sa présence. Ayant juste l'impression d'être contre quelque chose de chaud. Il faut quand même préciser que dehors il faisait un petit peu froids, et que Kiara n'est pas habillé de manière adéquat.
Bref, ils étaient arrivés devant la porte, et Kiara sentit plus qu'elle ne vit, Matt faire tout un petit manège pour chercher quelque chose et finalement ouvrir cette porte avec une main. Pour finir de l'ouvrir avec ces fesses. C'est alors qu'elle se mit à écarquiller les yeux. Elle n'avait jamais vu l'intérieur d'une habitation humaine, et elle trouvait vraiment tout cela étrange.

Elle se sentit déposer délicatement sur un truc blanc crème. Et quand Matt se détourna du falmari, la magie. On va dire ça comme ça, qui avait empêché Kiara de bouger pris fin. Cet endroit était vraiment trop étrange pour rester là comme ça sur cette chose. Elle s'assit rapidement pour pouvoir toucher la texture du canapé avec ses mains. C'était vraiment une texture étrange. Elle se mi à genoux sur le rebords du meuble et se pencha pour pouvoir regarder ce qu'il y avait dessous. Sa position était plutôt fragile, d'autant plus que ses mains ne se retenait à rien.
D'ailleurs Kiara faillit perdre l'équilibre quand elle entendu la voix de Matt pour la première fois depuis un moment. Heureusement, ses gestes rapides l’avaient évité de se prendre le sol sur la tête. Ce qui ne l'empêchait pas de tourner la tête, toujours à l'envers, dans la direction de la voix pour le regardait d'un air ahuri. Légume : Ok, patate : Ok, viande : Ok, riz et pâtes, qu'est-ce que c'est ? Oo Nourriture ? Sûrement ou il ne les auraient pas cité dans la même phrase. Mais c'était quoi ses trucs ?
Pour toute réponse, la jeune falmari, le regardait toujours bizarrement.