Muileata : Diamond Mine
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 La quête du Chaperon Rouge [PV Cyriel Thréadyen]

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Lawrence Levy
Chaperon Rouge
Lawrence Levy


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MessageSujet: La quête du Chaperon Rouge [PV Cyriel Thréadyen]   La quête du Chaperon Rouge [PV Cyriel Thréadyen] I_icon_minitimeDim 27 Avr - 19:20

Une jeune femme venait de pousser une porte de bois donnant sur une boutique inhabituelle. Ici, il n'y avait aucun présentoirs à bijoux, aucun alignement de vêtements classés par style, couleurs et collection. Bref, une boutique peu conventionnelle aux allures lugubres pouvant donner la chair de poule aux enfants. Vêtue d'un accoutrement sortant de l'ordinaire - à savoir, une cape d'un rouge écarlate -, la jeune femme s'engouffra à l'intérieur en jetant un dernier coup d'oeil à la journée étonnement nuageuse après toutes celles ensoleillées. Probablement l'oeuvre du vilain petit canard qui importunait Dame Nature. Indifférente aux sons sourds qu'hurlaient les murs de bois, elle s'aventurait dans la sombre boutique la tête hautaine. Des âmes avaient souffert ici. Des corps avaient répandu du sang à la suite d'innombrables coups de correction. La jeune femme, dont le visage était d'autant plus caché par l'ombre que créait son capuchon, s'arrêta en plein centre, respirant profondément pour ne pas penser aux souffrances effrayants qu'ils se soient faites en ces lieux. Elle se questionna sur la raison de sa vie en ce lieu infesté et hanté par les fantômes des anciennes marchandises.
_____________

Ce matin-là, Lawrence fut prise d'une certaine amertume en se risquant de mettre un oeil à l'extérieur. L'herbe humide non pas à cause de la rosée matinale n'en pouvait plus d'aspirer l'eau. L'orage avait frappé fort cette nuit, privant l'électricité à la demeure des Levy-McCarthaigh. La foudre s'était comptée par dizaine. La pluie avait tombé comme des clous, n'ayant aucune pitié pour la vie végétale. Les répercussions avaient suivi le soleil, le hantant dans ses heures de travail. Néanmoins, les nuages étaient vides et plus une goutte ne s'échapperaient de leur emprise jusqu'à la prochaine fois. Toutefois, ceux-ci étaient restés, couvrant ainsi les rayons solaires. Bien triste d'un tel combat entre deux conséquences de la nature, la jeune femme s'était réfugiée dans une couverture près d'un feu, un livre à la main.

Plus tard, l'électricité revint enfin, plongeant la maison dans une luminosité inutile lors des jours ensoleillés. Lawrence ferma le livre, le déposa sur la table basse et se leva, allant à la fenêtre voir si un quelconque changement s'était opéré. Mise à part quelques rayons qui avaient gagné leur bataille - et non la guerre -, la jeune femme se surprit à sourire. Peut-être elle aussi pouvait aider à sortir de l'ombre un être innocent ne désirant que le mot liberté. Dès lors, une idée surgit et un objectif se forma dans son esprit. Soudainement joyeuse, elle se précipita à l'étage pour aller s'habiller convenablement pour sortir. Revenue au rez-de-chaussée, elle se dirigea avec hâte vers le vestibule. Elle décrocha sa fameuse cape rouge et l'enfila comme le petit Chaperon Rouge, surnom que l'on avait donné à cette femme avec une aura de mystère autour de cette habitude. Fin prête, elle sortit à l'extérieur, vérouilla la porte et alla vers sa voiture dans laquelle elle s'installa avec aise avant de la démarrer. Aussitôt fait, elle recula avec beaucoup d'habileté et sortit de l'entrée après avoir refermé les portes forgées gardant la propriété clos à d'indésirables visiteurs. C'est avec la ferme intention de sortir de l'oubli un vampire, qu'elle se dirigea vers «Le caveau aux vampires»...
______________

Ce qui la tira de ses pensées fut un employé qui vint à sa rencontre.


"Je peux, peut-être, vous aider Mademoiselle?"

Demanda poliement l'homme à qui ce magasin de ventes de vampires appartenait. Il dévisagea la jeune femme, intrigué de ne point apercevoir son visage si ce n'était que le bout de son nez. Une chandelle dans un chandelier reposait dans sa paume de main. En effet, les vampires n'aimant pas la claireté du jour, celui-ci avait pris ses précautions et la lumière que diffusait une bougie restait la plus douce sur la peau de ces êtres assoifés de sang de falmari pour survivre. L'aura que dégageait la flamme suffisait pour éclairer la bouche de la jeune femme qui n'exprimait aucune émotion apparante. Qui plus est, on pouvait deviner la paleur de sa peau en apparence soyeuse.

"Si vous pouviez me conduire aux cachots où vous enfermez votre marchandise, à savoir, vos vampires, là je pourrai dire que vous m'avez aidé."

Déclara froidement Lawrence, un brin prétentieuse. En effet, quel idiot cet homme. Une personne s'aventurerait ici dans l'espoir de repartir les mains vides? Sans doute, non. Et puis, pourquoi ne l'avait-il pas déjà conduit là où il entrepose les vampires. C'était au moins la première fois qu'il aurait dû faire dès qu'elle fut entrer ici. Visiblement vexé, il soupira sans chercher à camoufler son mécontentement. D'autre part, la jeune femme fit une moue exaspérée qu'il ne remarqua, heureusement, pas. Il asquiesça de la tête en la hochant enfin avec irritation. Il fit un demi-tour sur lui-même avant de faire le premier pas vers le caveau. Ils descendirent un escalier moisi par le temps, mais toujours sur pied avec des rénovations de temps à autre. L'homme toucha en premier au sol humide avec ses bottes provocant un vacarme énorme tout en résonnant à chaque fois, arrachant des cris de terreur chez les plus jeunes vampires qui en sont à leur première fois ici.

"Voilà, Mademoiselle. Tout ce trouve ici. Vous avez le choix: des jeunes commes des moins jeunes; expérimentés avec des maîtres ou pas; obéissants ou encore têtus."

Énonça l'homme portant une moustache immonde et mal entretenue.

Lawrence considéra chaque paires de yeux qui s'ouvraient à elle. Chacune était illuminée par la faible lumière de la chandelle qui se réflètait dans leurs pupilles effrayés dû à une forte dilatation. Voyant que certains n'étaient pas très rassurés par l'allure hautain de la jeune qui tenait toujours au secret son visage, elle dirigea ses mains vers les bords de son capuchon afin de le retirer de sa tête pour le laisser retomber sans relâche dans son dos. Aussitôt, les regards pouvaient apercevoir un doux visage sans imperfections, des yeux verdâtres s'harmonisant avec une longue chevelure ondulée orangée tombant de chaque côté de ses oreilles, ramenée à moitié par une pince enfilée sans réel problème. La jeune femme promena son regard et ne voyait rien qui l'accrochait vraiment.


"Je peux peut-être vous proposer un vampire? J'en ai justement un qui n'en ait pas à sa première visite et qui me revient toujours. Pourtant, il est très docile et respectueux. Il ne dit un mot que lorsque l'on le lui ordonne d'ouvrir la bouche pour s'exprimer. Il est d'autant plus adorable. Tout jeune, à peine la vingtaine, en bonne santé. Il serait parfait pour vous!"

"Montrez-le moi!"


Ordonna fermement, mais sans être réellement autoritaire la jeune femme à la chevelure rousse. L'homme s'exécuta et alla chercher le vampire en question, la laissant là. Ce qui l'informa de son retour, ce fut non seulement le son de ses bottes, mais également les chaînes qui se frottaient contre le plancher de ciment. Lawrence regarda dans cette direction jusqu'à apercevoir le vampire précédemment décrit. Son air semblait habitué de se retrouver devant un maître potentiel. Restant impassible, elle laissa l'homme le rapprocher d'une manière ignoble.

"Avance espèce d'idiot! La jeune demoiselle désire te voir. Regarde-la et ne t'avise pas de te débattre. Souviens-toi ce que je fais aux vampires qui n'obéissent pas..."

Cette menace choqua la jeune femmme qui faillit s'opposer à ce genre de traitement. Après tout, il s'agissait d'un être vivant et non d'une pierre! Toutefois, elle se retint de ne pas montrer ses convictions tenues secrètes. Elle reporta son attention sur l'humain qui tenait fermement le pauvre vampire.

"Laissez-moi seule. Je voudrais m'entretenir avec lui sans votre présence. Vous avez sans doute un plancher à nettoyer là-haut. C'est si sale et peu accueillant. Si vous n'êtiez pas apparu, j'aurais rebroussé chemin sans hésiter."

À nouveau irrité, il hésita à la laisser seule, mais l'air grave et ferme de la jeune femme le dissuada et afin d'être sûr que la vampire ne tenterait pas de s'échapper, il l'attacha à un poteau de bois avec ses chaînes. Il passa tout près de Lawrence, allant presque jusqu'à la bousculer, mais changea rapidement d'avis au dernier moment. Elle le suivit du regard et attendit d'entendre ses pas retomber sur le plancher de bois là-haut. La jeune femme à la chevelure rousse s'avança vers le vampire. Ayant allumé d'autres bougies avant de monter là-haut, la pauvre bête pouvait contempler la beauté de celle-ci.

"Quel est ton nom?"

Demanda Lawrence à qui le visage s'adoucissa d'un seul coup.
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Cyriel Thréadyen
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MessageSujet: Re: La quête du Chaperon Rouge [PV Cyriel Thréadyen]   La quête du Chaperon Rouge [PV Cyriel Thréadyen] I_icon_minitimeDim 27 Avr - 23:50

Il était encore revenu. Comme toujours depuis qu’Andrew n’était plus son maître. Il ne reste jamais bien longtemps avec le même maître. Il avait tendance à revenir au bout d’un certain temps. Il ne comprenait pas pourquoi, et cela ne le perturbait plus tant que cela. Après tout, il pouvait s’agir de simple caprice de la part des Humains. Ils pouvaient être si étranges et si peu compréhensibles. En même temps, cela lui servirait à quoi de chercher à les comprendre ? S’adossant au mur, le jeune vampire ne broncha pas en entendant les chaînes se cogner l’une contre l’autre.
Il ignorait combien de temps il resterait là. De toute manière, ce n’était pas comme si cela avait une importance. Il resterait jusqu’à ce qu’un humain, ou bien une humaine se décide à le prendre. Et puis elle finirait par le reposer ici même, parce qu’il ne lui allait pas. Posant son regard sur les chaînes, le jeune Vampire resta silencieux. Tant d’eau avait coulé sous les ponts depuis sa toute première arrivée ici.

La première fois qu’il avait mis les pieds ici, ce n’était qu’un gamin tétanisé. Un gamin qui venait d’être arraché à sa famille, à sa vie, à son pays. Ce jeune enfant qui avait rencontrer son premier sauveur. Andrew. C’était un bien étrange humain, il s’en rendait compte, maintenant. Qui aurait été cherché un tout jeune enfant ?A bien y réfléchir, il n’aurait vu aucun de ses autres maîtres s’intéresser à un jeune enfant. Ce qu’ils voulaient en venant ici, c’était quelqu’un d’assez robuste pour effectuer divers travaux. Pas un enfant qui ne connaissait rien à la servitude. Pas un enfant dont les joues contenaient encore des traces de larmes.
C’était vrai qu’a bien y réfléchir, Andrew avait toujours été différent. Doux, gentil, ne cherchant jamais à leur faire du mal, que ce soit à lui ou bien à Edward. Il était toujours gentils, sauf s’il faisait des bêtises. Comme un parent. Ce n’était pas la première fois qu’il faisait cette comparaison entre Andrew et un parent. C’était vrai qu’il l’avait souvent considéré comme un second père. Oh bien sur, il n’aurait jamais pu être aussi bien que son père. Non, ses parents avaient une place à part dans sa vie, tout comme tant d’autre gens qui avaient su égayé son passé d’avant. Comme son cadet. Bon sang,c’était tellement horrible de ne rien savoir sur ce jeune frère. Il ne savait s’il fallait le souhaiter vivant où bien mort. Egoïstement, il le voulait vivant, pour ne pas être seul, pour garder une raison d’avancer dans la noirceur de la nuit.

Fermant les yeux, le jeune Vampire se laissa aller dans la somnolence. Il n’était pas spécialement fatigué, mais ses nombreuses venues ici lui avait fait comprendre que c’était le seul passe-temps potable et utile. La présence de lumière était bien trop rare pour escompter pouvoir faire quoique ce soit d’autres. Sinon, il y avait l’attente. Sans savoir quand même bien on partirait d’ici. Non, sans nul doute valait mieux ne pas s’inquiéter de savoir quand on partirait. Il repartirait, un jour. Vivant, ou mort, qu’importe, cela semblait revenir au même pour ce jeune Vampire. Laissant les yeux clos, le jeune Vampire porta son attention sur les bruits alentours. Il y avait des pleurs, des faibles cris, des demande pour sortir d’ici. Et puis, il y avait ceux qui ne disaient rien. Les résignés. Ceux qui n’avaient pas assez d’espoir pour espérer sortir avant qu’un humain ne les choisisse.

Ce fut le bruit de bottes qui le fit entrouvrir lentement ses yeux. Le vendeur, déjà ? Laissant son regard se poser sur les alentours, le jeune Vampire ne fit pas de bruits, écoutant comme si souvent. Si le vendeur venait ici, c’était qu’un client venait d’entrer. Car il doutait qu’il soit venu pour leur donner à manger. Il n’était pas encore le bon jour, sinon, c’était qu’il s’était assoupi bien plus longtemps que ce qu’il avait pu penser. Les plus jeunes lâchèrent de faibles cris en entendant les bruits de bottes s’approcher.
D’où il était, il n’entendait rien de la conversation qui se passait entre les deux humains. De toute manière, cela ne le concernait pas. Il écoutait, juste pour passer le temps. Il s’intéressa à la personne qui accompagnait l’homme. D’où il était, il ne voyait rien d’elle. Uniquement une silhouette portant une cape avec une capuche, masquant ainsi son visage. On ne pouvait rien deviner de ses traits. Silencieusement, le jeune Vampire l’observait, percevoir ces traits, cachés, n’était pas faisable, jusqu’à ce qu’elle choisisse de divulguer son visage. Un doux visage de demoiselle, à la longue chevelure. Dans la noirceur du lieu, le jeune être n’aurait pu dire avec exactitude ce dont il s’agissait.
Les bruits de bottes s’élevèrent à nouveau, laissant l’homme se déplacer parmi les créature de la nuit qu’étaient ces Vampires. Sans un regard pour les autres, il posa son regard sur le vampire qu’il cherchait. Ce vampire silencieux, qui revenait sans cesse. Il espérait que c’était la bonne personne. Non pas qu’il compatissait avec le Vampire, mais plutôt qu’il allait finir par ruiner son affaire à revenir aussi souvent. Détachant les chaînes qui le maintenait prisonnier, il le tira sans délicatesse, pour le forcer à se lever. Tout en l’entraînant vers l’humaine, l’homme lui déblatéra le baratin habituel.

"Avance espèce d'idiot ! La jeune demoiselle désire te voir. Regarde-la et ne t'avise pas de te débattre. Souviens-toi ce que je fais aux vampires qui n'obéissent pas..."

Retenant un soupir de lassitude, le jeune Vampire connaissait ce discours. Et puis se débattre ne faisait plus parti des choses qu’il savait faire. Sans broncher, le jeune rouquin finit près de la jeune demoiselle. De plus près, elle était plus évidente à distinguer. Ses longs cheveux avaient une teinte aussi rousse que la sienne. Cyriel ne fit pas le moindre bruit, restant simplement à proximité des deux humains. Ce fut sur cela, qu’une voix, froide s’éleva.

"Laissez-moi seule. Je voudrais m'entretenir avec lui sans votre présence. Vous avez sans doute un plancher à nettoyer là-haut. C'est si sale et peu accueillant. Si vous n'étiez pas apparu, j'aurais rebroussé chemin sans hésiter."

Il n’était pas rare d’entendre ce souhait. Parfois, on ne se préoccupait pas de savoir si le vendeur restait ou non. Sans le moindre geste pour refuser d’être à nouveau attaché, le jeune être laissa l’humain le rattacher. On ne savait jamais, au cas où il essayerait de fuir son destin. Il fut un temps où le vampire aurait levé les yeux au ciel, en signe d’incompréhension. Mais maintenant, cela le laissait impassible. Suivant du regard le vendeur s’éloigner, le jeune homme ne fit pas de commentaire, toujours aussi silencieux.

"Quel est ton nom?"

La voix s’était adoucit, quand elle lui parlait. Sans prendre la peine de peser le pour et le contre de répondre, le jeune Français lui répondit sans réellement y réfléchir.

« Cyriel Thréadyen, Madame. »

La voix du vampire était calme et douce. Elle n’avait pas ce reflet d’agressivité parfois fréquente dans les voix vampires. Le jeune homme ne fit rien d’autres en attendant une éventuelle réponse de l’humaine. On ne pouvait dire si elle laissait l’adolescent indifférent, où non. Un masque de neutralité était posé sur son visage, camouflant ainsi ses sentiments. Moyen radical pour ne plus être aussi aisément blesser par la cruauté humaine.
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Lawrence Levy
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MessageSujet: Re: La quête du Chaperon Rouge [PV Cyriel Thréadyen]   La quête du Chaperon Rouge [PV Cyriel Thréadyen] I_icon_minitimeLun 28 Avr - 1:55

Lorsqu'il lui dévoila son nom avec une voix douce et calme, dépourvue de toute agressivité, la jeune femme se mit à lui sourire chaleureusement pour lui montrer qu'elle ne lui voulait aucun mal. En effet, cela ne serait jamais son intention. Étant secrètement partisane de la cause égalité des races, elle prendrait sous son aile ce pauvre vampire si souvent laisser ici comme une guénille trouée ayant fait son chemin. Et puis, son mari, ce jeune homme de la début trentaine, Ace McCarthaigh, partageait la même opinion qu'elle. Coïncidence, direz-vous. Non, mais le hasard fait parfois bien les choses. Comme réunir les êtres partageant les mêmes idéologies.

Lawrence observa les traits fatigués de Cyriel. «Pitié. Ne pas éprouver de la pitié» lui avait apprise sa mère alors que ce fut la seule fois qu'elle accompagna ses parents pour acheter une nouvelle créature allergique à la lueur solaire. Malgré le fait que l'enfant avait tenté de rester impassible, se rapprochant même de la froideur des glaçons, elle n'avait toutefois pas empêché sa raison et ses émotions à prendre le dessus. Elle s'était refugiée derrière sa mère et refusait de poser un seul regard sur ces pauvres vampires martyrisés et vendu comme esclave aux humains. Cette vision de son enfance fit fermée ses fenêtres qui donnaient sur son âme, à savoir, ses yeux. Aussi, abaissa-t-elle la tête pour tenter de se reprendre et échapper à ce souvenir hanté. Elle prit de grandes respirations pour éloigner son malaise et releva la tête vers le vampire aussitôt qu'elle reprit le contrôle sur elle-même. Elle sourit à la créature en apparence humaine pour lui montrer qu'elle allait bien.


"Eh bien, enchanté de faire ta connaissance Cyriel Thréadyen. Pour ma part, je suis Lawrence, Lawrence Levy."

Dit-elle alors qu'elle jeta un coup d'oeil autour d'elle. Des cris, des suppliations, des lamentations... quelle musique de fond! À nouveau prise d'une vision d'horreur, elle ferma nerveusement les yeux pour ne les ouvrir qu'une fois qu'elle maîtrisa pleinement ses émotions. Elle fixa le vampire pour comme s'isoler avec lui et avoir l'impression qu'ils étaient uniquement juste tous les deux dans une pièce plus appropriée aux présentations. Elle le dévisagea, se promettant de lui donner une vie des plus convenables et au-delà de ses attentes. Après tout, Lawrence était une âme, quoiqu'en apparence hautaine et prétentieuse, qui se voulait humble et simple et voulant faire le bien autour d'elle-même. Ne l'avait-elle pas déjà fait, d'ailleurs, en épousant l'homme le plus merveilleux qui lui ait été donné sur cette terre?

"Je pourrais dire les mêmes idioties que tes précédents maîtres qui sont venus te chercher ici! «Tu m'as l'air intéressant!» «Tu étais le moins cher...» «Tu sauras soulever de lourds poids?» «Tu as un air qui semble se soumettre à n'importe quelle volonté!». Cependant, je ne le ferai pas. Je ne me rabaisserai jamais à un tel niveau d'inhumanité. Sache-le."

L'informa Lawrence qui avait suivi des conversations avec d'autres humains sur le sujet. En effet, maintes fois elle s'était surprise à entendre d'aussi blessantes et insultantes paroles envers un être vivant. Elle s'était même fait violence dans son intérieur pour éviter de dévoiler ses plans et le fond de sa pensée, se contentant de mentir et de répéter la même chose d'une manière différente.

Alors qu'elle promenait son regard sur le vampire, la jeune femme remarqua pour la première fois la couleur de cheveux identique à la sienne. Cela la fit sourire d'amusement, tellement la situation se trouva à être hasardeuse.


"Eh bien, qui aurait crû que je prendrais en charge un vampire à la même couleur de cheveux que moi!"

Remarqua-t-elle avant de balayer ses yeux sur ceux de Cyriel en lui souriant tendrement pour le rassurer et lui assurer qu'il vivrait une vie de libre vampire sous sa tutelle. Une vie paisible où il n'aurait aucune restriction et aucun compte à rendre à sa maîtresse.

"Je..."


Lawrence fut aussitôt interrompue par le vendeur qui descendait les marches de son magasin, un balai à la main. Il apparut soudain, toujours aussi crasseux, l'air de dire qu'il ne fallait pas le prendre à la légère et ne jamais douté de sa «confiance». La jeune femme se tourna vers l'homme indésirable à la moustache mal entretenue et soupira d'exaspération, reprenant son air indifférent et hautain, dissimulant toute la tendresse qui habitait, à l'inverse, ce visage. Il avait l'air fatigué et essouflé, comme s'il venait de courir le marathon. Enfin bref, pas étonnement avec toutes ses rondeurs et une forte dépendance évident à l'alcool. Soudain, il se mit à sourire de manière très malin, brisant l'air inspirant la confiance qu'il voulait se donner.

"Je... je n'allais tout de même pas laisser une aussi belle et innocente jeune femme dans votre genre seule avec des vampires parfois imprévisibles! Surtout que certains peuvent se montrer très indésirables quand ils s'y mettent."

"Enfin, c'est bien au moins un point en commun avec vous."


Répliqua ironiquement la jeune femme qui n'aimait pas du tout la façon dont il la dévisagea. Cependant, ce commentaire le ravisa et il redevint si tôt professionel... dans la mesure de ses moyens. Il réajusta son chapeau tâché et pencha la tête sur le côté pour observer le vampire qu'il avait présenté à la jeune femme. Il fit un geste de la main en le désignant avant de s'appuyer sur le bâton de son manche à balai.

"Plutôt intéressant comme marchandise, non? S'il vous plaît, je vous ferai un très bon prix."

Comment pouvait-on demander un prix pour un être vivant?! Les plantes, ça passe, mais là il s'agissait presque d'un être humain à quelques exceptions près. Elle s'indigna d'un manque flagrant de respect, mais se résigna en songeant que les humains pouvaient être aussi ignobles. Lawrence tourna la tête vers le vampire en question, considéra chaque mouvement de son corps s'adonnant à la respiration. Elle ferma les yeux, chassant des pensées terribles de son esprit avant de reprendre son calme et de regarder à nouveau le vendeur.

"Je me fous du prix. Il peut valoir le plus cher, comme le moins dispendieux, je ne me préoccupe par trop de ce détail. Votre prix est le mien."

"Eh bien, soit! Il vaut..."

"Marché conclu!"

"Mais..."

"Mais quoi? Je me fous du prix, je vous ai dit."


Le vendeur finit par ne pas insister et hocha de la tête avant de déposer son balai à un recoin de la pièce. Il se dirigea vers le vampire qu'il souleva et détacha. Il invita la jeune femme à monter à l'étage à sa suite. Rendu là-haut, le vendeur laissa retomber Cyriel sur le sol comme une vieille chaussette et alla derrière le comptoir pour régler l'aspect économique de sa vente. Au même moment où laissa tomber le vampire, la jeune femme fit prise d'une autre vision d'horreur. Cette fois-ci, elle se contenta de prendre une grande respiration afin de reprendre son calme. Elle alla payer son «achat» et retourna auprès de Cyriel. Elle allait l'aider à se relever lorsque le vendeur revint à la charge pour le faire lui-même.

"Lève-toi espèce de paresseux! La dame vient de t'acheter. Ne t'avises pas de lui faire regretter son choix en te comporter comme un idiot!"

Cria-t-il au vampire alors qu'aucune pitié règnait dans son visage raidit par le temps et l'âge.

Rendus à l'extérieur, la jeune femme arrêta leur marche vers sa voiture. Une conversation ne serait pas approprié dans son véhicule et puis, il y avait peu de gens autour, alors, autant en profiter pour lui parler de ses véritables intentions.


"Cyriel, très cher, tu ne voyageras plus de maîtres en maîtres et plus jamais tu reverras cet endroit. Je te le promet. Je te promet une vie libre où tu seras libre de faire tes propres choix. Je ne t'oblige pas à faire les corvées domestiques, au contraire, je m'en chargerai moi-même. Tu seras traité comme l'un des miens et non comme une marchandise. Mon mari et moi t'offrirons tout ce dont tu as besoin. Demande, tu auras. En effet, mon époux et moi-même préférons une égalité humain-vampire-falmari que des classes sociales introduites dans les autres espèces nous ressemblant physiquement. Rassure-toi, je ne suis pas aussi indifférente, hautaine et insolente comme je l'ai été avec ce misérable vendeur."

Expliqua Lawrence alors qu'elle avait retrouvé son sourire chalereux et réconfortant.

"Je dois t'avouer m'être retenue plusieurs fois tellement je fus indignée par l'attitude barbare de ce vendeur malsain. As-tu quelconques revendications ou bien des informations qui te concernent que je dois savoir?"

Demanda doucement la jeune femme.
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MessageSujet: Re: La quête du Chaperon Rouge [PV Cyriel Thréadyen]   La quête du Chaperon Rouge [PV Cyriel Thréadyen] I_icon_minitimeMar 29 Avr - 0:44

Le ton du Vampire n’avait rien d’agressif. Oh, certes, il n’aimait pas tout le monde, mais il ne semblait même pas apte à ronchonner devant le comportement du vendeur. Si cela paraissait odieux et injuste, le jeune Vampire n’y prenait plus garde. Il n’avait pas envie de réfléchir à des faits si inintéressants, certes, peu de chose intéressait le jeune Vampire, mais il n’y trouvait rien à redire. A quoi cela pouvait-il lui servir d’être intéressé par quelque chose ? Il n’y verrait qu’une utopie, un si simple rêve inatteignable. Pas la peine de meurtrir davantage ce cœur détruit.

Le jeune homme était resté calmement debout, même s’il n’était pas très glorieux, attaché comme il l’était. Mais le tintement des chaînes s’étaient tu, tout au moins pour celle du jeune homme. Ne restaient que celles de ces autres vampires, angoissés d’attendre, qui voulait simplement sortir. Etrange comme les gens pouvaient changer en venaient ici. La crainte suintaient de presque tous les êtres de la nuit présents. Car leur avenir n’était plus cette ligne droite qu’on avait tracé pour eux, depuis quelques temps. Non, l’incertitude, la crainte de ressortir d’ici dans de mauvaises mains, l’espérance de pouvoir avoir un peu de chance dans ce malheur. La chance ? Le jeune Français n’y croyait pas. Cela n’était qu’un simple espoir futile qui pouvait être chassé aussi rapidement qu’il était venu. Rien ne servait de s’accrocher à cela. Pas plus aux promesses qu’aux gens. La vie était si facile à chambouler, casser, détruire.

Ecoutant la présentation de la jeune femme, le jeune Vampire se mit en tâche de retenir son identité. Lawrence Lévy. Un nom des plus irlandais, tout au moins anglophone. Etrange comme il aurait aimé entendre sa langue natale. Il avait fini par l’oublier, au privilège de la langue si courante qu’était utilisé ici. On lui avait volé ses racines, mais à qui en vouloir ? Ceux qui l’avait emmené ici, comme un objet ? Ceux qui avait fait fuir son grand-père d’Irlande ? Ce qui avait provoqué toute cette catastrophe ? Qu’importe, cela ne changerait rien à sa vie. Il était ici, loin de chez lui, avec seulement des souvenirs.

« Enchanté, Madame. »

Laissant son regard se promener sur la jeune femme, évitant de la dévisager pour autant, le jeune Vampire l’aperçut baisser rapidement la tête, avant de la relever, tout sourire. Etrange… Comme tant d’autres. Toujours aussi silencieux, le jeune être ne chercha pas à faire la moindre remarque, après tout, ce n’était pas ce qu’il devait faire. Les humains pouvaient être si aisément être cruels vis-à-vis de lui et des siens, ou même des Falmaris. Etrange comme le passé ne servait pas de leçon. Refaire les erreurs d’avant, pour ne pas en tirer de savoir. Mais si certains leur en voulait, Cyriel avait juste choisi de ne plus penser à cela. Se prendre la tête pour des âneries ainsi, ne valait pas la peine. Comme tant de choses.

Laissant la jeune femme parler, Cyriel notait pourtant divers mots qui traduisait tant de chose. Comme Andrew. C’était ce qu’il pensait. La jeune femme était comme lui. Aussi idéaliste. A ne pas s’approcher. Car cela ne ferait que le blesser davantage. Oh peut-être qu’elle ne serait pas découverte, qu’il resterait avec elle quelques temps, mais il n’y croyait pas. Il n’y croyait plus. Oh bien sur, tant qu’elle ne serait pas trouvée, elle le garderait, mais après.. Il reviendrait ici. A croire qu’il n’existait aucune chance. Il l’avait compris. Quand on l’avait ramené ici, la deuxième fois. Il venait tout juste d’être séparé d’Andrew et d’Edward. De ceux qu’il avait appris à affectionner. Un peu comme sa famille, mais sans remplacer la sienne. Non, il savait qu’il ne pourrait oublier ces souvenirs qui le hantaient encore parfois. Parce que sinon, cela serait une horreur. S’il oubliait Gwen, comment pourrait-il le retrouver ?

Ecoutant la remarque quant à la couleur commune de leur cheveux, le jeune vampire n’esquissa qu’un bien faible sourire, à peine visible surtout avec la pénombre alentour. Il ne savait pas si elle le voyait. Mais ce n’était pas comme si les représailles l’effrayaient. Dire qu’il n’avait pas peur aurait été un pur mensonge. Il était sur ce point aussi humain que ceux qui savaient le faire avoir peur. Juste qu’il cachait cela, sous son éternel masque de lassitude et de désintérêt. Ne pas laisser la possibilité de le détruire encore plus. Sinon, il s’effondrait totalement. Sans avoir pu savoir ce qu’il était advenu de son cadet. Il avait envie de partir en le sachant. Peut-être que s’il le savait encore vivant, il n’aurait plus envie de lâcher cette vie ?
Il restait toujours aussi silencieux, ne cherchant pas à rompre le silence qui l’entourait. Cela pouvait paraître étrange, d’autant plus quand il laissait fuir quelques sentiments, comme ce si faible sourire. Peut-être que les humains n’étaient pas aptes à le comprendre, ce mur protecteur derrière lequel il se cachait. Cette façade d’insensibilité, de froideur et de distance. Juste se cacher, protéger un peu ce cœur des plus détruits. Obéir, parce que c’était plus simple, plus sur, plus tranquille.

Entendant les pas de bottes se rapprocher, le jeune Vampire retira toute trace de sourire sur ses lèvres. Rester cet individu malchanceux, silencieux. Parce que c’était le plus simple avec lui. Même s’il restait méfiant, et mauvais. Qu’importe, ce n’était pas comme si son jugement était vital. Un peu, puisqu’il lui arrivait de faire du tri pour les clients, mais il n’en restait pas moins qu’un personnage bien moins important que les clients. Les clients qui avaient plein pouvoirs ici. Dans le choix, dans leur façon, parfois odieuses de lui parler. Oh oui, ce n’était pas le gardien dont il fallait se méfier.

Ne faisant pas le moindre bruit, le jeune Vampire laissa la conversation s’écouler, comme s’il n’était pas là. Simple objet du décor, n’était-ce pas ce qu’il devait être ?De toute manière, c’était ce qu’il avait fini par être. Un simple observateur de la vie, sans prendre une part importante dans les choix de sa propre vie. Parce que ce n’était pas son rôle. S’il avait osé le faire, il l’aurait senti passé. Alors mieux valait rester calme et silencieux.
Ecoutant la jeune dame parler ainsi au vendeur, le Vampire garda une pensée pour les restants. Parce que c’était eux qui verraient la frustration du vendeur. Oui, les restant étaient plus souvent à plaindre que ceux qui partaient. Même s’il partait dans un monde d’horreur. Voyant l’être s’approcher de lui, le jeune homme ne bougea pas, restant toujours aussi serein. Il n’avait pas été surpris de la demande de la dame. Enfin celle de l’emmener, Pas celle concernant son prix. Elle ne semblait pas avoir envie de le savoir. Etrange, il n’était pas rare de voir des paroles pour faire baisser les prix. Parce que trop cher pour un investissement qui pourrait mourir.

Loin d’être pris par surprise quand le marchand le libéra de ses chaînes. Si certains auraient eu l’audace de songer à tenter une évasion, le jeune Vampire n’y pensa pas. Laissant l’homme ouvrir la marche, sans qu’il ne l’ait pour autant lâcher, car s’il partait, cela pouvait être le début d’ennui, et la fin d’une affaire bien juteuse. Il ne le relâcha qu’une fois arrivés au rez-de-chaussée du magasin, pour régler son affaires.
Le jeune homme tomba quand il le laissa choir, sans délicatesse, sur le sol du magasin. Cyriel ne laissa pas de plainte s’élevé, malgré le traitement. Le vendeur était plus à plaindre que lui-même. Bien sur, les trois-quarts des gens ne comprendraient pas son raisonnement et ne partageraient pas son avis. Mais comme personne ne saurait cette pensée…

S’apprêtant à se relever, le jeune être se fit rabrouer sans délicatesse par le vendeur. Baissant le regard, il se releva rapidement, avant de suivre la jeune femme, en se calant sur son pas. Apercevant la voiture devant laquelle elle s’arrêta, le jeune être y grimpa à la suite de la dame, sans chercher à savoir dans quoi il s’embarquait. Assis sur le siège, les mains du vampire s’étaient posé sur ses genoux, Cyriel écouta le long discours de la jeune femme. Il n’y avait pas grand chose de surprenant dans ses paroles. Il avait déjà perçu son idée concernant son point de vue. Elle était comme Andrew, c’était tout. A la remarque concernant le comportement du vendeur, il ne fit qu’un léger haussement d’épaules. C’était un comportement comme tant d’autres. Il n’allait pas pleurer sur son sort. Ce n’était plus d’actualité.

A la question, trop directe pour qu’il puisse l’esquiver en silence comme il le faisait si aisément, le jeune être ne répondit qu’après un court moment de réflexion, avec une voix toujours aussi douce et sereine.

[color=green]« Non, Madame. »[ /color] répondit-il. Il ne voulait pas partager ces secrets profondément ancré en lui. Chaque chose en temps voulue.
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Lawrence Levy
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MessageSujet: Re: La quête du Chaperon Rouge [PV Cyriel Thréadyen]   La quête du Chaperon Rouge [PV Cyriel Thréadyen] I_icon_minitimeLun 12 Mai - 2:11

Le calme et la soumission du jeune vampire eurent tôt fait d'impressionner Lawrence qui trouvait cela quelque peu déroutant. Après tout, il avait changé de maîtres si souvent qu'il en était probablement devenu indifférent à chaque changement de propriétaires. En tout cas, la jeune femme à la chevelure rousse n'écarta pas cette idée de son esprit. Toutefois, l'impassibilité autant dans sa voix que dans l'expression de son visage la persuada de ne pas le questionner sur le sujet. Question déplacée? Question impertinente? Certes, probablement, mais elle allait le laisser s'aclimater à sa nouvelle demeure avant de l'interroger plus en détail. Quoiqu'elle avait l'audace de le faire, elle se résigna bien vite à le faire. Non pas qu'elle avait peur, bien au contraire. Or, elle désirait uniquement établir un lien de confiance le plus vite possible sans le presser et ne pas le questionner sur des possibles points sensibles de sa personne. Elle respectait bien trop les falmaris et les vampires pour les rendre mal à l'aise.

Lawrence esquissa un sourire chaleureux, hocha simplement la tête et répliqua en un murmure à peine perceptible - mais dont on pouvait facilement devinez le mot en lisant sur ses lèvres tant elle était une femme qui articulait ses termes - un «D'accord!». Elle fit une moue compréhensible puis se releva pour refermer la portière. Elle resta un moment sur le trottoir en ruminant furtivement ses pensées, les envoyant à droite et à gauche dans son crâne. Tout ce manège ne tarda pas à lui coller un mal de tête qu'elle dissipa assez habilement en se frottant le front. Elle soupira puis se dirigea vers le côté du conducteur après avoir jeté un dernier coup d'oeil à la boutique. Elle se jura de venir libérer d'autres vampires pour ne pas les laisser agoniser ou encore pourrir dans cette endroit infecte. Elle en vint même à se demander si le propriétaire était plus dangereux qu'il en avait l'air et qu'il devait être de ceux dont la libido est à son extrêmum.

La jeune femme finit par ouvrir sa portière, s'engouffra dans la voiture en s'installant sur son siège. Elle observa Cyriel un instant avant de faire démarrer le véhicule, faisant ainsi retentir le moteur et la radio dont elle règla le volume au minimum, ne voulant entendre qu'un sifflement. Elle déposa ses mains sur le volant et jeta un autre coup d'oeil sur le vampire qu'elle venait de s'acheter et elle se promit de ne plus jamais employé ce mot avec quiconque. Désormais, «libérer» serait le terme qu'elle utiliserait pour désigner comment elle l'avait obtenu. Il ne serait pas question de dire qu'il serait son «esclave» ou encore son «domestique». Ayant des falmaris à la maison, elle tâcherait de les rassurer en leur promettant que s'il ne voulait pas donner de leur sang, alors qu'il en soit ainsi. Les vampires n'auront qu'à s'abstenir quelques temps. Sur ce, elle maudissa la terre de ne pas avoir trouvé un remède ou un mélange pour contrer la faim des bêtes assoiffés de sang de falmaris autre que par ce dernier. Lawrence et Ace seraient sans doute les premiers à fournir le financement nécessaire à cette recherche.

Enfin, celle qu'on surnomme si affectueusement «le Chaperon Rouge» appuya sur le mécanisme pour enclencher le clignotant pour désigner à la population qu'elle s'engageait sur la route. Aussitôt le champs libre, elle entra sur la route et se dirigea vers la demeure Levy-McCarthaigh située dans la vieille ville de Galway, un quartier aux allures ancestrales et où les demeures luxueuses et hors de prix se trouvaient. Toutefois, pour la plupart des habitants, il s'agissait d'un héritage familial. Comme c'était le cas pour son mari.

Trouvant l'atmosphère un peu tendue, la jeune femme tenta d'engager la conversation avec Cyriel en se montrant chaleureuse afin qu'il sache qu'elle serait à son écoute en tout temps.


"Lorsque l'on arrivera à la maison, je te présenterai mon mari. Il se nomme Ace McCarthaigh et il possède les mêmes convictions que moi. C'est un homme charitable, très humble et très respectueux. Et puis, nous ne te ferons pas de faux espoirs comme tes anciens maîtres: nous allons te garder et tu ne retourneras plus jamais dans le caveau des vampires et plus jamais tu reverras cet homme douteux."

Lui confia Lawrence dont le regard avait alterné sur la route et sur le vampire.

"Nous prenons l'engagement de te donner ce que tu veux afin que tu te sentes bien. Ne te gênes surtout pas pour nous demander quoi que ce soit, aussi superflu que ce soit. Désires-tu quelque chose en particulier lorsque nous serons arrivés?"
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