Le grand méchant ?

((Une chance ! Le père noël est en avance lol))

>> Premier Post

Sa valise était faite depuis déjà quelques heures. Le peu d’affaire qu’il avait accumulé au court des quelques mois passés ici tenaient dans une petite malle discrètement glissée sous son lit. Maniaque, il ne laissait rien dépasser et tout était rangé aux millimètres si bien qu’il se tenait prêt depuis plus de deux heures, sagement assit sur son matelas.

Bien qu’il était sagement assit sur le matelas de son lit, se regard de jade aussi froid et tranchant que la glace fixait l’immense fenêtre de sa chambre, suivant silencieusement quelques poussières qui virevoltaient dans les larges rayons du soleil qui baignaient sa chambre. Chambre qu’il partageait en temps normal avec quatre autre falmaris. Heureusement que ces derniers n’étaient pas là…

Il était tendu, sa tension en était presque palpable. Les traits tirés, il était entrain de se flinger les intestins. Le stress qu’il pouvait accumulé avait la fâcheuse tendance à le rendre malade. Chose qui entrain d’arrivé. Il ne bougeait pas, restait stoïque, son arrière train gentiment installé sur le lit, mais intérieurement… il bouillonnait.

On était venu ce matin pour lui dire qu’aujourd’hui allait être un jour peut commun. Cáin ne s’était jamais plein du traitement qu’il pouvait recevoir ici même. Il était arrivé ici par hasard. On ne l’avait pas emmené de force pour parfaire son éducation. Non, il était ici à cause de la mort de son propriétaire et pour lui, il allait finir ici et seul. Seulement voilà. Deux colosses étaient venus le chercher tôt ce matin dans la bibliothèque…

Le nez plongé dans un bouquin, un brin insomniaque, il avait quitté tôt le réfectoire pour venir s’isoler dans la bibliothèque. C’était calme et malgré ça, il feuilletait le livre, absent, son regard accrochant de temps à autre quelques illustrations. En gros, Cáin était un individu qu’on pouvait qualifier de blaser. Le falmaris était encore jeune et pourtant, ses sentiments semblaient s’être émousser. Mais sourire, ça, il y arrivait parfaitement bien. D’ailleurs, ce fut par un sourire polaire qu’il accueillit un membre de l’élevage.

Il tenait en main un dossier qu’il lui tendit en arrivant vers lui. Arquant un délicat sourcil blond, Cáin prit le dossier où son nom y figurait. Un posthite se trouvait sur la couverture avec le nom d’un jeune homme. Un certain Mick Reed. Le propriétaire y était également inscrit mais surligner en jaune fluo, au cas ou il ne verrait pas. Son haussement de sourcil se transforma en un froncement de contrariété

A partir de ce moment, les lèvres pincées, il avait passé le reste de sa journée enfermé dans sa chambre à arpenter la pièce. Cáin ne s’était jamais imaginé qu’une telle chose pouvait arrivé et encore moins que cette manière. Encore s’il l’avait vu, il aurait fait en sorte qu’il se désintéresse complètement de lui et lorsqu’il avait osé demander comment cela s’était produit, le gros malabar avait tout simplement haussé les épaules avant de lancer :

- Système administratif…

Non, sans déconner !? J’aurais pas trouvé tout seul !
S’attirant un regard noir de sa part, Cáin avait rejoint d’un pas rapide sa chambre et avait passé dix bonnes minutes à faire et à refaire sa malle pour y déposer son dossier dessus. Il n’arrivait toujours pas à croire. Pas à croire qu’il allait devoir retourner auprès d’un homme qui allait avoir le total contrôle sur sa personne. Toutefois, celui-ci risquait de tomber sur un os en rencontrant le jeune homme.

Cáin n’était pas du genre à faire sa forte tête ou à se comporter comme une tête brûlée. Toutefois, il s’était promit quelque chose en cette nuit funeste, en cette nuit ou sa main, vengeresse s’était abattue dans la peau tendre de son bourreau. Cette nuit, il s’était une promesse, une promesse qu’il n’avait pas encore bafouer et malgré ses mains souillaient, Cáin espérait du fond du cœur avoir un jour le courage d’en parler afin de recevoir un quelconque pardon. Un pardon qui anéantirait ses cauchemars qui l’engouffraient dès que le sommeil le gagnait pour le terrifier de longues heures entières. Chaque nuit, inlassablement, il revoyait encore et encore cette scène, macabre.

Un long soupire franchit la barrière de ces lèvres. Se redressant alors doucement, tenant serré contre sa poitrine, le dossier qu’il devait remettre à ce fameux Mick Reed. Cáin, les mains moites, fixait une dernière fois le paysage. Cáin allait se comporter tel un gamin pourrit gâté et affichant un doux sourire, il se tourna vers la porte de sa chambre tandis que celle-ci s’ouvrait lentement.

Entre ma chère et tendre petite brebis voir le grand méchant loup…

>> Privé Mick Reed