Petites observations

La petite falmari regardait tranquillement un objet des plus curieux. De son point de vu évidemment. Assise par terre les jambes écarté, elle était en train d’observer de près la mine du feutre rouge qu’elle tenait dans ses mains. Elle trouvait cela curieux que ce petit truc puisse faire des marques rouges sur n’importe quoi. Aussi bien sur la feuille de papier qui était en face d’elle, que sur sa propre peau, ou ses vêtements. C’était fou comme ça pouvait bien marquer. Et Kiara ne comprenait pas comment c’était possible. Et en l’observant de près cet objet, jusqu’au point de loucher était la seule solution qu’elle avait eut en tête pour essayer de comprendre ce petit miracle. Enfin petit, pour elle c’était un très grand miracle.

Finalement elle poussa un léger soupir avant de le poser sur le sol. Et d’observer les autres feutres de couleur présent. Voilà bien 1h qu’elle essayait de comprendre toute seule comment sa fonctionnait. Et bien entendu par question de demander à quelqu’un. Même si elle était là depuis un petit moment, elle refusait toujours de leurs faires confiance. Et bien que ce ne soit pas un très grand appartement, la petite Kiara faisait tout pour fuir les occupants, qu’ils soient humains ou vampire.
Mais voilà, cela fait quand même quoi ? Beaucoup de temps qu’elle n’avait vu personne. Délaissant légèrement les feutres et sa feuille de teste. Elle se dirigea vers la fenêtre et l’ouvrit. L’air dehors était plutôt froid, même très froid. Mais Kiara voulait maintenant observer les points de lumière qu’on pouvait voir une fois de temps en temps. Elle avait entendu dire que c’étaient des lampadaires. Cependant contrairement aux feutres, elle n’était pas allée les observer. De peur de croiser trop de personne, surtout que justement la journée c’était beaucoup fréquenté. D’ailleurs y avait aussi ces drôles de grosse chose à quatre roues et toute bruyante la journée. Kiara ne comprenait pas, et ne voulait pas comprendre leur utilité, juste parce qu’ils étaient trop bruyant et que sa puait.

Elle se pencha un peu à la fenêtre jusqu’au point de se tenir sur la pointe des pieds. Voir même jusqu’à ce que le bout de ses pieds ne touches plus le sol. Elle s’amusait souvent à faire ça pour essayer de voir le plus loin possible sur les côtés de la rue.

Tanwen marchait d'un pas lent dans les couloirs de l'appartement tout en jettant des rapides coups d'oeils aux pièces dont les portes étaient ouvertes. Non, elle ne cherchait pas quelqu'un mais un peu de travail afin de passer le temps. N'importe quelle tâche lui aurait convenue même la plus ingrate. Elle avait pris l'habitude de faire les plus pénibles travaux. Elle n'en avait pas encore eut avec ces nouveaux maîtres. Bien évidemment, elle en était forte heureuse, elle était travailleuse mais n'aimait pas pour autant s'épuiser pour quelqu'un. Pourtant, c'était son rôle comme on lui avait si souvent dit. Elle ne se plaignait pas contrairemment à noombres de ses confrères. Ce n'était pas son genre. Et puis, les humains avaient été esclaves des vampires pendant de nombreuses années alors les rôles pouvaient bien s'inverser! Ils leurs avaient aussi trouver un moyen de nourrir les suceurs de sang. Bon, elle ne leur en était pas reconaissant pour autant, ils étaient, pour beaucoups aussi cruels que leurs anciens maîtres. Elle ne les détestait pas vraiment et elle ne les aimait pas. Ce qu'elle éprouvait envers eux était assez complexe. C'était une sorte d'indifférence.

La vampire se stoppa en apercevant une silhouette dans une des pièces. Elle n'était pas seule dans l'appartement? Elle l'avait pourtant crue. Il ne lui semblait pas que Mademoiselle Lillian ou alors son frère étaient présent. Après, quand savait t'elle vraiment? Elle était rester enfermée dans sa chambre pendant un long temps, plongée dans une lecture plus ou moins passionante.
Elle se rapprocha doucement. Pourquoi se presser? La personne présente n'allait pas s'envoler! Quand elle fut sur le pan de la porte, elle s'arrêtta de nouveau pour observer ce qui lui faisait face ou plutôt celle qui lui tournait le dos. Elle ne fixa la personne présente que quelques secondes pour poser son regard sur le tas de feutres au sol et le papier gribouillé. Du coloriage? Apparemment non, il n'y avait rien de colorié sur la feuille mais seulement quelques traits et formes. Du gribouillage alors...oui, elle ne pouvait guère appeler ce qu'elle voyait du dessin. Même si son auteur avait voulu faire passer un message ou representer quelque chose, tant qu'il n'y avait aucunes formes indentifiables alors l'oeuvre n'était pas digne d'intêret et ne méritait même pas cette apellation. Tanwen n'aimait pas l'abstrait tout comme l'art contemporain. Comment pouvait t'on affirmer qu'un simple canard en plastique poser dans un bas à sable avait un sens profond et était profondement recherché? Comment pouvait t'on y comparer à des magnifiques sculptures qui avait vraiment pris du temps?

La vampire s'approcha discrètement de la jeune femme penchée par la fenêtre. Elle ne souhaitait pas lui faire peur mais Tanwen n'avait pas un pas lourd. Celui-ci était léger. Elle ne faisait jamais de bruit quand elle se déplaçait. C'était un avantage, enfin pour elle, pour certains c'était un défaut. Question de point de vue.
Elle se planta derrière la Falmaris. Elle ne connaissait guère cette dernière, elle ne l'avait seulement croisée que quelques fois. Et puis, même si cette dernière était souvent en sa présence, elle ne l'aurait pas plus connue puisque la vampire ne parlait guère et n'était une personne sociable. Elle ne cherchait pas à se faire d'amis ou à être aimée.

Elle se mit à regarder l'extérieur par dessus la jeune femme. Que pouvait t'elle bien observer ainsi? Il ne se passait rien d'exceptionelle. Il faisait nuit. Le ciel était dénué d'étoiles ces dernières devant être cachés par une épaisse couche de pollution. La rue était éclairée par des lampadaires. Il n'y avait pas grand monde, seulement quelques flaneurs vampires, falmaris ou humains. Après tout, il n'y avait pas que les créatures de la nuit qui se promennait le soir! Il faisait bon aussi, un peu frais mais la fraicheur était forte agréable pour Tanwen. Elle n'avait jamais apprécier la chaleur. Elle serait bien sortis marcher si elle en avait eu l'autorisation. Tiens! Elle avait complètement oublier si elle avait le droit de sortir quand bon lui semblait. Avec ses anciens maîtres, elle ne pouvait pas mais maintenant? Il fallait qu'elle pose la question soit à un autre esclave soit à sa propriétaire. Peut-être avait t'elle plus de liberté? Elle aurait bien aimée! Ne pas avoir à attendre que sa maîtresse revienne pour pouvoir sortir un peu serait merveilleux. D'ailleurs, Mademoiselle Lillian était une enfant sympathique alors il y'avait des chances pour qu'elle ne lui refuse une tel demande.

Elle chassa cette pensée de son esprit, il ne fallait pas qu'elle se donne de faux espoir. Elle ne connaissait pas encore sa maîtresse et puis si jamais celle-ci refusait elle serait fort désappointée.
Tanwen reposa ses yeux sur la Falmaris. D'ailleurs connaissait t'elle son nom? Il lui semblait. Elle ne se creusa pas lontemps pour retrouver le prénom de celle qui observait l'extérieur. Kiara...Plutôt jolie. Tiens! Regardait t'elle vraiment ce qu'il se passait dans la rue ou était t'elle dans ses pensées? Les deux peut-être....

Kiara aurait put rester des heures penché ainsi par la fenêtre. À regarder de loin ses lampadaires, les passants qui se baladaient cette nuit et ces drôle de trucs que tout le monde appelaient des voitures. Elle ne comprenait pas trop dan quel genre de grand village elle avait atterrie. Et ne voulait pas comprendre. De toute façon si elle essayait de tout comprendre elle risquait d'avoir mal à la tête. Et puis il y avait trop de chose inconnue, il faudrait sûrement des siècles pour en faire le tour. En tout cas c'est ce que croyait la jeune falmari. Un léger soupir traversa ses lèvres. Mais où était donc cette forêt dans lequel elle avait grandi ? Cet endroit merveilleux ou elle pouvait se cacher sans crainte.

Son observation commençait à être lassant. Elle était trop loin pour tenter de comprendre le fonctionnement de ses lampadaires. En plus elle commençait à avoir mal au ventre, et si elle restait penché de cette manière elle risquait de vomir. Et elle n’avait pas dû tout envi. Et puis aussi l’observation des feutres étaient plus intéressante, peut être qu’elle devrait essayer de voir si sa marche vraiment sur tout les matériaux. Il faudrait qu’elle essais les murs et la fenêtre …
Kiara reposa doucement les pieds au sol et se releva pour se tenir bien droite. Non sans avoir pousser un léger soupir de soulagement. Car maintenant que le rebord de la fenêtre ne faisait plus pression sur son estomac, la sensation désagréable était tout de suite parti. Elle regarda encore un petit peu l’horizon avant de se retourner et de … Se retrouver nez à nez, enfin façon de parler … Vu sa petite taille … Avec une vampire. Plus surprise qu’effrayé sur le coup, elle ne put retenir un léger hurlement et de reculer pour se prendre le rebord de la fenêtre dans le dos.

Mais sa surprise laissa vite place à de la méfiance, et Kiara ne faisait rien pour le cacher. Elle se déplaça de quelques pas sur le côté pour pouvoir s’éloigner d’elle. Et la regarder à une distance qui lui paraissait légèrement plus raisonnable. En sachant que le plus raisonnable serait une bonne vingtaine de mètre pour le moment.