Des bruits de pas, un murmure de conversation au loin, quelques autres sons indéfinissables, Welina est complètement déboussolée, il y a pourtant déjà plusieurs jours qu'elle est enfermée ici, qu'elle c'est réveillée et que petit à petit elle avait réalisée ce que les humains lui avait fait, sept jours, qu'on lui à arrachée cette liberté qu'elle appréciait tant et qu'on l'avait séparée de tous ce qu'elle chérissait. Elle avait pleurée, jusqu'à ce qu'elle sombre dans un pseudo sommeil, noir, sombre dénué de tout rêve, elle avait ressentie un vide horrible au creux du coeur, un manque, un gouffre sans fin de tristesse, de rage, de colère et de désespoir qui l'empoisonait de l'intérieur.
Et puis ce matin, en se réveillant cette immense précipice avait fait place à une certitude, elle ne pouvait se laisser abattre, elle ne pouvait à cause de ses monstres, perdre l'espoir où même tous ses rêves, non, elle ne laisserais personne lui enlever ce petit bout de liberté, jamais.
Pour la première fois depuis une semaine, un sourire se dessina sur ses lèvres, qui au file de la journée, ne fit que s'agrandir...Non, aucun de ces monstres ne pourrait, ne devait l'abattre...
Forte de cette nouvelle résolution, elle était enfin sortit des serres, de ce qui lui servait de chambre. Elle avait exploré ce lieu inconnu, qu'elle lui semblait loin sa forêt, les arbres, le vent frais, la terre sous ses pieds nus...tout cela lui manquais terriblement et malgré la précision de son imagination, la netteté des images qui se profilait dans son esprit, l'envie terrible de sentir la brise sur son visage lui rongeait le coeur.
Elle croisa quelques humains, et elle fut surprise de leur apparence, après tout ce qu'elle avait entendu sur eux, elle les pensait plus...effrayant. Seul certain regard témoignait de leur cruauté, et de toute façon, ne faut il pas être fondamentalement mauvais pour traité ainsi des êtres vivants ? Pour leur arrachée leur liberté et les traité comme de la marchandise ?
Car elle l'avait bien compris, le but finale était de la vendre, elle ne savait pas encore pourquoi, mais rien que le faîte d'être considérer comme une chose la dégoûtait des hommes.
Et puis, entendant le bruit de la pluie dehors, une envie lui resserra les entrailles, elle avait envie de sentir cette eau ruisseler sur son visage; sentir les gouttelettes s'écraser sur son visage...Cette eau vitale elle en éprouvait plus que jamais le besoin. Quelle torture que de lui infliger cela... N'y tenant plus, elle traversa en courant les couloirs et se retrouva dans le seule endroit qui pouvait un peu prêt lui rappeler l'averse...Les salles de douches.
Sans prendre la peine de se déshabiller, elle ouvrit les vannes d'eau et se sentit enfin l'eau sur son corps. Ses cheveux si étrange se retrouvèrent rapidement trempée, ses yeux se fermèrent tandis qu'un soupir de soulagement s'échappa de ses lèvres, rapidement suivit d'une mélopée qu'elle inventait au fur et à mesure.
Sa belle voix cristalline brisa le silence des lieux, et rapidement une sorte de mélancolie presque palpable envahit la pièce.
Entendez le chant d'une Falmari,
A qui vous avez tout prix.
Vent, royal esprit,
Vois ce à quoi on ma réduit
Révolte toi, mugis
et viens en aide à une amie
Arracheurs de liberté
Soyez condamnés.
Tremblés, craignés
Le courroux d'un noble allié.
Sujet: Chanson d'une révoltée 
Sam 19 Jan - 2:30
