Apte à la vente... ( Pv Ace)

Apte à la vendre...Ces mots résonnaient encore aux oreilles de la jeune falmari, comment pouvait elle être traiter comme une marchandise ?
Welina avait rapidement compris que si elle voulait sortir de cette endroit, de cette prison à laquelle ils avaient donnée le nom horrible ''d'élevage'' il fallait qu'elle soit juger assez soumise pour être vendu, elle avait donc jouer la comédie, faisait semblant, de petit à petit, oublier son envie de liberté, et surtout son envie de rébellion. Cela avait été difficile pour la jeune Falmai, habituer à n'écouter qu'elle même, à faire ce qu'elle voulait, quand elle le voulait, la vie très monotone que lui imposait les Hommes la faisaient enrager. Et chaque jour elle prenait sur elle même pour éviter un ''incident'' fâcheux avec eux.

Bien qu'extérieurement, elle avait l'air d'une Falmari adapté à la vie humaine ( quelle jolie manière de dire prête à l'esclavage...) intérieurement, elle bouillonnait et les mêmes questions ne cessaient de la hanter, de qu'elle droit ces monstres ce permettait ils de les traiter ainsi ? Qui avait déclaré qu'ils étaient supérieur aux autres ? Et surtout pourquoi arracher les Falmaris à la liberté ?
Fatiguée de chercher une réponse à ses trop nombreuses questions, épuisée physiquement et moralement, elle c'était finalement endormis (bizarrement les somnifères mis dans la nourriture y étaient sans doute pour quelques choses.)

A son réveil brutale, elle fut une nouvelle fois effrayée par le changement de décor...

En sursaut, elle se réveille aux bruits étranges, un tumulte inconnu, de nouveaux visages, des discussions, des rires et surtout le tapotement sur la vitre qui l'emprisonnait. Un enfant humain, frappait la vitre dans l'espoir accomplie de la réveiller et la regardait l'air heureux...

''Regarde maman celle là, tu as vus comment elle est belle ? ''

''Théodore laisse cette animal tranquille, nous sommes pas venues ici pour elle.''

Welina était perdue, son regard déboussolé n'arrivait pas à ce fixer sur quelque chose. L'enfant était partit rejoindre sa mère et tout deux avaient quitter la boutique. Effrayée, paniquée et remplie d'incompréhension, elle finie par se blottir contre elle même, dans un coin de la cage, le regard toujours attentif à tout, cherchant désespérément à comprendre, elle pouvait même pas prendre l'apparence de son végétal, bien trop à l'étroit.
Quelques heures plus tard, elle commençait à comprendre que c'est ici qu'elle serait vendu. Tous les falmaris présent étaient en faîte en exposition, les humains passaient devant les vitrines, les jugeaient, marchandaient leurs prix...Lorsqu'elle eut compris cela, Welina voulut hurler à la mort, crier comme jamais elle ne l'avait fait et la seule chose qui l'en empêchait fut un enfant falmari, recroqueviller sur lui même et qui tout aussi terroriser qu'elle, pleurait. Elle compris rapidement que le commerçant ne tarderait pas à sévir, elle l'avait vu corriger l'un de siens. Alors, elle se colla contre la vitre, aussi près du jeune falmari qu'elle pouvait.
Elle colla sa main contre le vitre et se sentant impuissante, elle murmura quelques paroles qui rapidement se transformèrent en une chanson... Sa voix se faisait douce, elle chantait dans le seul but de consoler les siens.

Ne pleures plus petit enfant
Ne pensent plus à tout ces gens,
Ferme tes jolies yeux bleues,
Rejoins ton monde merveilleux,
Rêve encore
Petit trésor
Oublie
...

Sa chanson continua, même lorsque le jeune falmari arrêta de pleurer et qu'il commença à fermer les yeux, elle aurait cru que le commerçant s'énerverait, mais au contraire, il semblait pas le moins du monde contrarier non, il semblait satisfait.

Comment pourrait elle deviner qu'elle venait d'augmenter sa valeur à la vente ?

Ace McCarthaigh. Contrôleur général des finances. Un nom qui en terrorisait plus d'un, tout spécifiquement les commerçants. Et justement, le personnage ci-haut mentionné avait observé l'attitude de ce commerçant infâme et avait décidé de lui donner une bonne leçon. Ace qui secrètement souhaitait l'égalité des races... Il s'étiait décidé, après de longues minutes d'observations, à acquérir cette falmarri qui chantait si bien. Elle méritait, comme tout ses semblables, un bien meilleur traitement. Il quitta donc la table du petit bistrot à laquelle il était assis, s'approcha de la vitrine de la falmari qui chantait, lui adressa un clin d'oeil franc, rien à voir avec ces clin d'oeil obscènes ou moqueurs, petit signe comme quoi il allait la sortir de là. Adoptant ensuite son masque de méchant fonctionnaire, il entra d'un pas vif dans la boutique.

"Commerçant, je suis le contrôleur général des finances Ace McCarthaigh, en mission pour le gouvernement irlandais. j'ai besoin d'un falmari pour un projet d'état top secret mais préalablement, je dois parler à celui que j'ai choisis. La chose est-elle possible?"

Le commerçant, livide voire appeuré, bablutia d'un ton poli qu'il mettrait à la disposition du fonctionnaire une petite pièce où certains clients avait coutume "d'évaluer" la marchandise... une pièce à l'écart et silencieuse. On l'y conduisit donc, avec la falmari et une fois seule, il s'adressa à elle. Comme il l'aurait fait avec un être humain. D'égal à égal.

"Salutations, noble falmari. Je m'appelle Ace McCarthaigh et je souhaites devenir ton propriétaire. Mes conditions sont simples: ma maison est ta maison. Tu as autant de droits qu'un autre humain en ma demeure. Ton Eesclavage est de ne pouvoir retourner dans ton village. J'ai fais concevoir sous ma demeure une grande pièce pour y cacher les rares opprimés que je peux arracher à l'esclavage. Cela ne vaut pas ta liberté, je m'en doute aisément mais je suis un simple mortel, un vulgaire humain qui plus est qui n'a ni la grande force des vampires ni la noblesse des falmaris pour pouvoir imposer sa volonté à mes... Je dirais crétins de confrères humains mais le terme est bien faible je trouve. Avez-vous un équivalent, en langage falmari, pour "bêtise extrême"?"

Le contrôleur secoua tristement la tête.

"Mais je parle, je parle, tu dois ne voir à mon honnêteté que mensonges et tromperie. Mais je suis prêts à jurer sur ce que j'Ai de plus cher que de un, jamais tu ne me serviras en tant qu'esclaves dévouée à assouvir certains instincts, de deux, je ne te demanderai même pas de faire quoi que ce soit dans l'entretien de ma demeure si ce n'est, et encore si cela te dérange je le ferai moi même, de nettoyer tes quartiers, de trois, tu ne seeas jamais ni battue ni affamée, j epréfère la diplomatie à la violence pour régler un différent et de quatre, ultime condition mais toutefoisrès importante: ton sang t'appartiens. Si tu ne veux pas le donner à un vampire, je respecterai ton choix. Maintenant, puis-je répondre à tes interrogations? Des commentaires, des insultes peut-être? Tu as après tout, le droit de te défouler un peu, toi à qui on a arraché la liberté et qu'on considère comme un animal. Mais entends mes paroles, à défaut de me croire, croit en elles: la supériorité, c'est dans la tête et tant que je vivrai, je te traiterai comme je traiterais un humain. Quoique la chose puisse être profondément dégradante pour un falmari... Mais je serai bon élève, j'écouterai tes enseignements et je tenterai de faire de ta relative captivité quelque chose de bon et d'agréable."

Il attendit ensuite une réponse de la falmari: des injures, des coups, n'importe quoi. Après tout, la pauvre avait dû être malmenée et elle avait le droit de vouloir laisser sortir sa colère...

La jeune falmari continuait de chanter encore un temps, non seulement parce que cela l'apaisait elle même, mais aussi parce que cela semblait calmer tout ceux de son espèce, l'espace de quelques mots, elle c'était retrouvée au milieu des siens, le jour d'une fête quelconque où les instruments de musique accompagnaient sa voix tandis que les pas des danseurs faisaient échos à la musique, et par ses paroles, elle espérait transporter tous les autres falmaris présent.
Mais brutalement elle se tût, la raison ? L'homme qui venait d'entrer semblait différant des autres, mais elle ne saurait dire en quoi.
Elle ne savait pas non plus comment interpréter le clin d'oeil qui lui avait lancer, ni même pourquoi son visage se ferma complètement dès l'entrée dans le magasin...Une nouvelle série de question qui se joignaient déjà à toutes celles qui occupaient son esprit...

La curiosité avait pris un pas sur la peur, mais lorsque le commerçant s'approcha de sa prison de verre, c'est bien elle qui repris le dessus, elle se recula jusqu'à ce que son dos touche le mur opposée et qu'elle ne puisse plus bouger, le commerçant l'attrapa par le bras et la tira à l'extérieur, elle aurait sans doute hurler si elle n'avait pas craint d'effrayer le petit falmari qui c'était finalement endormis. Elle se laissa traîner, jusqu'à une petite salle où l'homme de tout à l'heure venait d'entrer, la deuxième chose qu'elle remarqua furent les chaînes au fond de la pièce sans doute pour calmer les ''esclaves récalcitrants''.
Le vendeur se dut se douter que cela ne plairait pas à cet acheteur potentiel qu'il l'attache si bien qu'il se contenta de refermer la porte juste après avoir pousser la falmari à l'intérieur.

Welina ne bougea pas, ses yeux dorées fixés sur l'inconnu, son regard semblait d'ailleurs le juger, le scruter de l'intérieur et chercher à percer les secrets de son âme. Mais tout ceci n'était qu'une impression n'est ce pas ?
Au fur et à mesure du discoure de cet inconnu, elle passa de la peur à la crainte, de la crainte à le surprise et de la surprise à la méfiance, pouvait elle accorder crédit aux paroles bienveillantes de cet homme ? Et pouvait elle lui faire confiance ?
Son instinct la poussait à le croire mais les récentes expériences avec l'Homme la poussait à le fuir. Alors c'était donc à cela que servait les falmaris..., Tout cela la dégoûtait encore un peu plus de l'espèce humaine. Au moins, il venait de répondre à l'essentiel de ses questions.
Lorsqu'il se tût, elle pris quelques secondes pour lui répondre.
Enfin, sa voix brisa le silence.

Ce ne serait que trop humain de reporter ma colère sur vous...

Elle marqua un temps d'arrêt, fixant toujours son interlocuteur.

Je vous ait écouté, et il me viens une question, si vous êtes contre tous ses principes, non ces barbaries que l'Homme c'est octroyé, pourquoi venir ici ? Et pourquoi faire l'acquisition d'un falmari ?

Welina avait depuis toujours la fâcheuse manie de dire tout ce qu'elle pouvait penser, bien qu'elle se soit retenue ces derniers temps pour éviter de devenir folle à rester enfermée sans pouvoir sentir la caresse du vent, maintenant, elle ressentait le besoin de dire tout haut ce qu'elle pouvait ressentir.

Et le mot que vous recherchiez, il en existe un très adapté dans votre langage...Monstruosité

Sur ces paroles, elle fit silence. Nulle doute que si le commerçant l'avait entendu, il l'aurait envoyé illico à l'élevage pour parfaire son éducation.

"Mais je vous ai déjà répondit, noble falmari, cette réponse se trouve dans ce que je vous aie dit précédemment. Je suis venu ici pour pouvoir arracher un ou une falmari à l'esclavage car la loi ne permet pas d'en avoir plusieurs. Je suis donc venu ici pour vous arracher à la monstruosité de cet ohmme et à celle d'acquéreur potentiel. N'Avez point entendu mes paroles? En mon domaine, vous n'êtes pas une escclave. Vous avez vos propres quartiers, entièrement personnalisable, vous avez droit de sortir sur mon vaste terrain, terrain isolé qui plus est car je suis détenteur d'un manoir aussi pourrez-vous profiter d'une liberté qui ne connaît qu'une limite que malheureusement même moi je ne peux franchir: je ne peux vous laisser retourner dans votre village. Si on vous recapturait à nouveau... C'est non plus de votre liberté dont il serait question mais de votre vie. Et si vous pensez que j'ai mentits sur ce que j'Ai dit, vous verrez de par cette... Démonstration que je suis on ne peut plus sérieux. Vous savez tout comme moi que bien qu'il ne sustente plus les vampires, le sang humain est toujours chose appréciée pour eux. Donc avant de leur donner votre sang..."

Ace remonta sa manche, sortit un petit couteau de sa manche et se fit volontairement une entaille au bras. de sa main valide, il sortit une fiole de sa poche, une petite fiole qu'il remplit en partie avec son propre sang avant de se faire un discret bandage qui arrêterait le sang et empêcherait le commerçant de voir la blessure. Il présenta comme une offrande la fiole à la falmari et reprit la parole.

"...Je leur offrirai le mien. Vous n'êtes pas obligé de garder la fiole mais elle symbolise votre rapport d'égalité dans ce pseudo esclavage qu eje vous imposerai. Quand vous douterez du bien fondé de mes paroles, regardez la fiole. Il s'agit de sang humain donné volontairement en gage de respect pour ce que plusieurs considère comme de simples animaux. Pas moi. Mais le choix vous revient: vous pouvez repartir avec moi, libre d'agir sur mon domaine à votre guise, dans une optique de respect mutuel ou de rester ici et de connaître un avenir qui risque d'être moins plaisant. savez-vous que votre valeur de vente à augmentée parce que vous savez appaiser les gens? Les riches se battraient pour vous posséder et en faire votre jouet. Moi, je vous offre l'égalité, c'est ce que je peux faire pour vous adier, rien de plus hélas à part vous considérer comme une égale."

Ace n'avait pas l'intention de forcer la falmari après tout: chaque personne est maitre de son destin. Si elle ne ovoulait pas de lui comme pseudo maître, libre à elle d'en décider.

Les yeux de Welina s'agrandirent pendant quelques secondes lorsqu'il s'ouvrit le poignet. Elle retient un léger crie qui se perdit dans le tréfonds de sa gorge. Pourquoi avait il fait cela ? Oui, elle pouvait douter de ses propos, mais il n'était pas nécessaire de recourir à de telle pratique...
Elle pris la fiole, qu'elle sera au creux de sa main, les yeux rivés sur la blessure qu'il était en train de bander.
Si il lui restait des doutes sur la sincérité de cet homme, ceux ci venait de partir au grès du vent. Une fois de plus, elle jugea qu'elle pouvait se fier à son instinct.

Il n'était pas nécessaire d'en arriver à cela...

Le reste de ses propos sidéra la jeune falmari...Son prix de vente augmenté, parce qu'elle savait chanter...Non, les humains ne reculaient devant pour rien pour l'argent...Et elle ne voulait pas tomber dans les griffes d'un être ignoble qui...Elle secoua la tête, cela serait comme mourir une seconde fois pour elle.
Elle sortit de l'une de ses poches un petit sac qu'elle avait eut l'autorisation de garder,, de même que sa tenue qui était jugée plus vendeuse.
Elle prit une des plantes qui s'y trouvaient et sans autre forme de procès, elle prit doucement le poignée de cet homme bienveillant et enleva le bandage qu'il venait de se faire. Elle appliqua les feuilles dessus. Si il y avait bien une chose qu'elle avait apprise c'est qu'il ne fallait jamais laisser ce genre de blessure ainsi.
Pour la première fois depuis longtemps un sourire sincère se dessina sur ses fines lèvres tandis qu'elle replongea son regard doré sur le visage d'Ace.
J'accepte votre offre Monsieur McCarthaigh.

Après tout qu'avait elle à perdre ? C'est assez simple, plus rien, on lui avait déjà tout pris, son meilleur ami, sa mère, sa liberté, les siens et sa liberté. Elle lâcha le bras d'Ace, et rangea précautionneusement la fiole.

Je donnerai mon sang aux vampires, si il le faut, mais je refuse que vous donniez le votre.

Le commerçant choisi se moment là pour refaire son apparition, il toqua plusieurs coup sec contre le porte demandant si ils en avaient finis et si il comptait acheter la marchandise.
C'est à ce moment là qu'elle se rendit compte qu'elle ne c'était même pas présenté.

Oh, je me nomme Welina, Welina Niamh

"J'en prends bonne note. Je tâcherai de ne pas massacrer lvotre nom dans la langue des miens."

Dit Ace à voix basse avant que son visage ne redevienne un masque sévère et froid. Nouveau clin d'oeil à la falmari pour qu'elle joue le jeu.

"Oui je la prends, cela va de soi. Un rien indisciplinée mais elle fera amplement l'affaire pour ce à quoi je la destine. Elle est en bonne santé, parle et comprends parfaitement notre langue et en plus, elle semble avoir un don inné pour la débrouillardise. Elle pourra fournir un sang de qualité en quantité suffisante et elle fera une experte botaniste de premier choix aux ministère de l'Agriculture. Une perle rare, monsieur. une vraie perle rare: je viens acheter une falmari pour une mission secrète du ministère des finances et je me retrouve avec une falmari pouvant servir au moins deux ministère. Je vous offre 5000$ cash, à prendre ou à laisser. Si vous refusez... Il y a dans cette pièce au moins 43 infractions au code du commerçant et de plus l'état général du bâtiment laisse à penser que le dernier contrôle a été mal effectué. Vous ne voudriez pas que je dresse une amende, n'est-ce pas? Parce que cela vous coûterais dans les... 10000$ au bas mots. Et c'est un estimé généreux..."

î]Le commerçant, sachant où se placer pour ne pas se mettre quiconque à dos, accepta l'Argent de Ace en lui souhaitant une bonne journée. Une fois hors de vue, il amena la jeune falmari dans un parc désert, histoire de faire la conversation. Sa voiture, garée non loin, permettrait ensuite au contrôleur et à la falmari de regagner le manoir.[/i]

"Est-ce que tu as faim? J'ai amener de quoi manger avec moi. Et puis du reste, si tu veux, nous pourrions aller t'acheter des vêtemetns pour l'hiver, quelques possessions, des petites choses qui ferait ton bonheur... Ne regarde pas à la dépense, c'est moi qui offre. Tu le mérites bien, tu as joué un rôle superbe! Et puis cela constituera une première célébration de ta liberté de l'Esclavage mais de ta cohabitation avec moi..."

Proposa gentiment Ace. Il tenait à ce que tout soit parfait pour la falmari. Absolument tout.

Dés que le commerçant rentra dans la pièce, le sourire de Welina s'effaça de ses lèvres et elle se força à baisser les yeux devant les deux hommes, elle écouta son acquéreur jouer avec un talent certain l'homme riche arrogant et souri intérieurement de voire ainsi blêmir l'homme.
Pendant quelques secondes elle faillit même croire à son discours mais ses doigts rencontrèrent la petite fiole, et une certitude lui frappa à l'esprit, elle n'avait pas à le craindre, c'était une évidence pour elle, une certitude qu'elle ne pouvait pas oublier.
Elle ne fit donc rien et se contenta de regarder ces pieds nus comme si cela était la chose la plus intéressante qu'elle n'est vu.
Le commerçant accepta l'offre d'Ace...Il n'avait pas non plus le choix et après quelques papiers à signer, la voilà libre comme l'air...enfin façon de parler.

A peine la porte franchit, elle s'arrêta, ferma quelques secondes les yeux et profita en fin du vent sur son visage...Mais rapidement ses prunelles dorées se rouvrirent et elle fut légèrement effrayer par le tumulte, comment les humains faisaient ils pour vivre la dedans ?
Elle posa ses yeux sur tous ce qui l'entourait ne pouvant avancer devant le tumulte, le désordre, le chaos qui se déroulait devant elle...Sa forêt, les siens, son village tout cela lui manquais tant.
Puis elle se ressaisit pas le moment de penser à cela, il fallait oublier tout ce qu'elle avait connue, si elle ne voulait pas souffrir chaque jour durant...Elle avait demander une fois la définition de bonheur à sa mère celle ci avec un grand sourire lui avait répondu le contentement et depuis elle essayer de mettre ce conseil en pratique.

Elle suivit donc cet homme bienveillant jusqu'à un parc desert et ce qui lui enleva quelques peu la peur qu'elle pouvait ressentir...Ses pieds nus effleuraient enfin la terre et l'air qu'elle respirait semblait moins sale.

Je vous remercie, mais je n'est pas faim. Pour les vêtements je...
Elle hésita quelques secondes avant de reprendre.

Je me contenterait de tissu et de quelques autres choses si vous le voulez bien, j'ai...l'habitude de faire moi même mes vêtements et je ne veux pas porter des habits humains.

Elle secoua la tête faisant légèrement teinter les perles qui paraient ses cheveux.
Un sourire c'était dessiner sur ses lèvres. Éclairant son visage et son regard si atypique.

Nous ferons comme tu le veux Welina. Je ne te forcerai à rien si tu ne le veux pas. Si tu me parlais un peu de toi et des falmaris? Je veux faire de ton séjour prolongé chez moi quelque chose d'agréable pour toi et faute de connaissances, je n'ai que les standards humains en tête qui, je le suppose, ne te conviedrons pas et avec raison d'ailleurs. Je pourrais 'apprendre sur nous, bien sûr, les côtés les moins sombres mais encore là, ce sera à ta convenance. Tu sais, je ne tiens pas à avoir avec toi une relation maître esclave. Amis. Des amis ce serait bien. Si bien sûr la chose est concevable chez les tiens."

Dit Ace de façon un peu maladroite. Il voulait offrir une vie agréable et belle à la jeune falamri mais il ne savait pas par où commencer. Il ne savait pas quoi faire. Il ne connaissait des falamris que ce que ses confrères humains en disaent. Et c'était là une bien mauvaise base pour tenter de porter secour à cette âme déchirée dans ce petit corps... Il se frotta l'Arrête du nez, signe caractéristique d'une bonne migraine et après s'être excusé, il alla à sa voiture et revint avec un panier à pique-nique. Il se servit un verre d'eau et pela une orange. Manger et boire aiderait à faire passer le mal...

"Nous en savons si peu sur vous et des imbéciles, des monstres, se sont donné le droit de vous réduire en esclavage. Qulle piètre race que celle des humains..."

Il y avait tant de chose à dire sur les falmaris, tant de chose à raconter sur les siens, qu'elle ne savait même pas par où commencer, ses yeux dorés brillaient légèrement, autant parce qu'elle se rendant compte de tout ce qu'elle venait de perdre, et aussi parce que ses souvenirs la remplissaient de joie autant que de mélancolie. Elle s'assied à même le sol, profitant pleinement du vent et du soleil.

Tout est si...différent, mon monde, le votre... Vous réunissez vous, tous ensemble pour fêter une naissance ou une nouvelle saison ou tout autre événement ? C'est ce qui me manquera le plus, tout le monde ensemble, les danses, les chansons que je mettait au point pour ces jours, la bonne humeur générale, ... Connaissez vous cela ?

Elle regarda Ace ce frotter l'arrête du nez puis partir vers ce qu'elle avait appris à nommer voiture et revenir avec un panier charger de nourriture. Il semblait...souffrant ou alors réfléchissait il trop... En tout cas elle allait rapidement éclaircir la question.

Vous savez, si vous avez mal quelques parts, les plantes peuvent soigner pratiquement tous vos maux...Il y en a même contre la tristesse, la colère ou la peur...

Ici, elle ne disposait pas de toutes des herbes, cela lui manquait aussi d'ailleurs, elle se sentait un peu nu sans son petit sac qui s'accrochait à sa ceinture, elle l'avait perdu lors de sa capture et elle avait donc que trop peu de chance de le retrouver. Le sac en lui même ne posait pas problème, elle en referais un autre, mais toutes les plantes qu'elle avait réussi à obtenir, les retrouveraient elle un jour ? Ce n'était certes pas grand chose comparée à tout ce qu'on lui avait voler mais, si elle retrouvait cela, sa serait déjà ça de gagner...

Oh...Savez vous à quelle phase est la lune ?

Oui cela peut sembler dérisoire mais elle savait que son village fêterait l'anniversaire d'un jeune falmari à la prochaine pleine lune et c'était important pour elle de savoir si elle l'avait déjà manqué ou pas...Composerai elle une chanson même si personne ne saurait là pour l'entendre ? elle même l'ignorait.

"J'ai juste mal à la tête mais cela devrait passer. C'est assez fréquent je dois dire donc à la longue on s'y habitue. Et pour répondre à ta précédente question, les regroupements entre êtres humains sont plutôt rares en fait. Il y en a certes pour les anniversaires et les marriages mais je doutes qu'ils soient comparables aux fêtes que vous me décrivez là."

Dit Ace de son ton calme. Il y avait effectivement un monde entre les humains et les falmaris, il ne s'en rendait que trop bien compte et cela avait le don de le désoler. Jamais les humains n'Atteindraient un tel esprit de coopération et d'entraide avec tous leurs préjugés, toutes leurs guerres et tout le bataclan... Non, décidémment, il y avait tout une liste de notions qui faisaient défauts aux humains que les falmaris possédaient...

"Ainsi, les plantes ont réellement un pouvoir de guérison si important? Les gens de mon espèce ont recours à des produits artificiels pour soulager leurs maux. Ironiquement, ce genre de substances empire parfois le mal qu'elles sont sensées guérir, ce qui est regrettable..."

Puis elle il posa une question sur les phases de la lune. Il se rappella son agenda et répondit derechef mais d'un ton un peu moins sûr. Après tout, la notion de temps était peut-être différente pour les falmaris!

"La pleine lune est dans un peu moins de trois jours, si cela peut te donner un repère temporel à peu près exact, pourquoi?"

A peine eut il dit mal de tête que la jeune falmari fouilla dans son petit sac, avait elle ce qu'il fallait sur elle ? Avec un sourire qui s'élargit lorsqu'elle trouva la petite fiole qu'elle cherchait, elle attrapa dans le panier un peu d'eau qu'elle versa dans un verre... Elle y ajouta le contenu de la fiole, un extrait de plante et mélangea.
L'eau prit une teinte plus foncé et elle tandis le verre à Ace.

Buvez ceux ci sa devrait allez mieux... Oui les plantes ont beaucoup de pouvoir guérisseur, mais elles peuvent aussi vous tuez rapidement, le principe est avant tout dans le dosage, une erreur ou une concentration trop forte et ... Oh mais je m'égare.

Elle se repris, elle pouvait passez des heures à parler de sa passion.

Vous perdez beaucoup de chose à ne pas vous réunir entre vous...

Welina encaissa la nouvelle, dans trois jours...

Il y a une fête à mon village à la prochaine pleine lune, Jeo, un jeune falmari, fête son anniversaire, et je voulais juste savoir si elle était déjà passée.

Ses yeux se volèrent de tristesse l'espace de quelques instants...Mais rapidement elle se repris.

Excusez moi, une nouvelle fois je me perd dans mes pensées...Parlez moi un peu de vous Monsieur McCarthaigh...Votre vie, votre famille...Vous devez bien avoir des choses à raconter, Monsieur le contrôleur général des finances...

Ses dernières paroles étaient ironiques, signe qu'elle se sentait bien avec cet homme si bienveillant.

Ace prit une gorgée du breuvage que la jeune falmari lui tendait et but sans hésitation. La confiance était l'un de ses principes et il était bien persuadé que sa nouvelle amie ne tenterait pas de l'empoisonner. Il l'écouta avec attention, notant son changement de ton et d'émotion, décortiquant les pauses préparant son angle de réponse de façon à remonter d'une part le moral de Welina et de l'autre de la mettre davantage en confiance. Il décida de répondre a ses affirmations de façon un rien pèle mêle mais qui, tout du moins le supposait-il, irait dans le sens des priorités de ses dires.

"Pour ce qui est du cas du jeune falmari... C'est une question épineuse. Je pourrais vous amener non loin de votre village mais vous laisser y aller pour vous demander de revenir ensuite me semble non pas seulement cruel mais également profondément sadique. Je voudrais vous laisser y aller, en toute sincérité mais je me refuse à vous faire souffrir davantage... Pour ce qui est des dosages, c'est à mon sens une loi universelle. Trop d'eau vous est aussi mortel que pas suffisemment comme trop d'argent encore davantage que pas assez. Pour ce qui est des réunions... Ça je le conçois amplement et je le regrette profondément. Et enfin, pour ce qu'il y a à dire sur moi... Je ne vous rien d'intéressant qui puisse rivaliser avec votre histoire à vous. Je suis un être humain somme toute ordinaire."

Cette dernière affirmation le fit sourire: un fonctionnaire aussi haut placé, ce n'était pas rien, ni son histoire mais qu'était la sauvagerie des hommes face à la noblesse des falamris?

Pour la première fois, la falmari baissa les yeux, la déposer près de son village pour ensuite lui demander de revenir...Elle souri tristement...Avant de relever son regard dorée vers son interlocuteur.

Je préfère être franche avec vous, si une telle situation devait arriver, je ne reviendrais pas qu'importe si ma vie est en jeux, mais de toute façon la question ne se pose pas, je ne sais même pas où les miens se situent par rapport à ...Elle désigna d'un geste vague les alentours... Tout ça.

Elle chassa toute tristesse de son visage et de ses yeux, tandis qu'un nouveau sourire ce dessina sur ses lèvres.

Vous ne voyez rien à dire, ou vous ne voulez rien avoir à dire ? Elle pencha légèrement sa tête sur le coté, tandis que son sourire passa d'une ironie à une joie certaine. Chaque histoire peu rivaliser avec une autre, Monsieur McCarthaigh, il suffit pour cela d'y mettre suffisamment de sincérité et de vérité.

Elle s'arrêta, son regard se porta sur la boutique dont on venait de l'enlever, celle ci fermait boutique et rien que d'imaginer les siens, encore enfermés dans ces cages de verre, un frisson de terreur lui parcouru l'échine et sans trop qu'elle s'en rende compte elle murmura pour les siens les paroles chanter tout à l'heure.

Monsieur McCarthaigh, si cela est possible, pouvons nous changer d'endroit, je ne veux plus jamais revoir ce lieu... Jamais.

Elle détourna le regard de la devanture, dégoûté.

Ace acquiesça d'un signe de tête et invita Welina à monter dans sa voiture. Il connaissait un autre endroit tranquille dans ce même secteur de la ville où l'ambiance était vcordiale: petits cafés, marché extérieurs où les échanges de voix étaient moins bruyants et plus cordiaux... Une atmosphère digne des foires de légendes le tout dans un evironnement à la belle architecture etoù la veerdure coexistat avec le bois et la pierre. en effet, face au marché se trouvait un autre parc et si la falmari n'Avait jamais vue de réunion amicale et pacifique entre humains, elle allait en avoir pour son argent!

Une fois sur place, Ace invita Welina à descendre et il la conduisit à une table à pique-nique uqi faisait face à ce joyeux tableau vivant. il sortit ses victuailles de son panier à pique-nique, servit deux assiettes et se lança dans son récit. Après tout, qu'Avait-il à y perdre?

"Je suis né il y a de cela plusieurs années dans un environnement semblable. La demeure de mes parents étaient bien sûr à l'écart des autres habiyation, les convenances de l'époque suggérant ofortement une séparation entre nobles et non nobles. À cette époque, je croyais que ma mère, qui elle était noble et que mon père, un bourgeois, représentait ce que tous les nobles et les bourgeois représentaient. Je me trompais. Mes parets, très ouverts d'esprit et surtout tr;ès enclin au changement étaient en fait unique en leur genre. Je m'en suis rendu compte assez tôt dans ma vie d'ailleurs. Je ne dirais pas que j'ai eu une enfance malheureues mais la solitude... Ma foi, quel fardeau énorme cela peut devenira vec les années..."