Premier esclave [ Is' yäna ]

Il faisait froid dehors et le vent battait aux fenêtres, lorsque Zenaïde fut réveillée pour la première foi depuis longtemps par son cher père. Pourquoi? Eh bien aujourd'hui était un grand jour, la jeune demoiselle sur ordre de son père se devait de trouver une ou un Falmaris, puis viendrai ensuite le ou la vampire. Zenaïde n'était point enchantée par cette idée, cela ne lui plaisait pas de devoir maltraiter ses jolies créatures.
Elle se prépara donc, puis accompagné de son père ils se rendirent dans la vieille ville. L'atmosphère contrairement à la ville moderne était triste et pesante, et on avait le sentiment que le gris des dalles qui couvraient le sol se reflétait sur le ciel gris, qui menaçait à chaque secondes, de deverser sur nous pauvres humains, sa pluie. On arriva après quelques minutes devant une grande boutique ou un parfum de fleur nous envoutait à la première seconde. Seule moi semblait sensible à cette odeur particulière que dégageait toute ces fleures, car voyant l'expression de mon père, il ne devait même pas remarquer ce doux parfum. C'est en passant la porte que ma surprise fut la plus grande, ce lieu était non seulement immense mais très bien tenu, et on pouvait apercevoir bon nombre de Falmaris accompagnés de leur nouveau maitre. Ne quittant des yeux toute cette activité, je sentit mon père m'attraper par le bras.

" Zenaïde, viens voir le nouvel arrivage, il parait qu'il y en a des très jolies.. prend ton temps pour prendre celle qui te conviendra le mieux, pour un dressage intensif. "

A cet instant, elle détourna la tête et elle le suivit l'air triste, comment pouvait-on faire cela?
un dizaines de falmaris toutes enchainée par le poignet et la cheville arrivèrent devant elle, et s'est alors qu'automatiquement en voyant ses chaines elle eut un sourire, de plus en plus grand, un sourire terrifiant et sadique.

" Elle son très jolies, elles ont l'air si fragiles, et si pures "

Elle saisis alors le visage de l'une d'elle pour l'observer d'avantage. Elle n'était plus la douce et gentille Zenaïde...

" Tu as plein de petits défauts finalement, tu n'est pas si parfaite! Je veux une Falmaris parfaite , apporter moi s'en une digne de ce nom !"

* Non, ce n'est pas vrai !! Arrêtes tais toi !! Je n'ai pas dis ça !! Arrêtes !! *

Surpassée par ses sentiments, la jeune femme, laissa paraitre son coté sombre et sa personnalité néfaste prit le dessus. Elle rejeta en arrive la jolie Falmaris et une autre d'une beauté inimaginable arriva, elle avait l'allure d'une princesse.

" je veux celle la père, elle est parfaite "

Un rire monstrueux résonna dans la salle et soudainement elle tomba à terre en saisissant sa tête, elle se releva alors et le coté doux de la jeune fille réapparut

" Par...pardon, père, s'il vous plait allons y ..."

Zenaide enleva la chaine de la jolie falmaris et lui fit un sourire gênée.

" Pardon de mettre emportée de la sorte, j'espère ne pas t'avoir choqué, je me prénom Zenaide Quincey, mais tu peux m'appeller comme bon te semble ^^ . Et toi qu'elle est ton prénom ? "

En attendant sa réponse Zenaide laisse son père régler le prix de la magnifique créature.

Je suis dans cet endroit, ma foi fort agréable, depuis assez peu de temps, quelques jours a peine.
Si on exclue les chaines, cet endroit ressemble fort a l'idée que je me fait du paradis.sous ma forme végétale, je me ressource, quand soudain un humain arrive et crie

"Allez, en rang, sous forme humaine, un client arrive!"

Il semble un peu stressé, peut être un gros client...ou alors ils sont toujours comme ça? c'est la première fois qu'on me présente aux clients donc je l'ignore.
Je reprends forme humaine a regret, remet mes cheveux correctement et me prépare a faire mon plus beau sourire.
J'aurais plus de chance de m'enfuir de chez un maitre que d'ici, les employés changent régulièrement, ma séduction ne me sera pas utile.

Le client arrive, un homme, impressionnant de haute stature, riche sans nul doute.Il parle a une jeune fille, les yeux gris/marrons, un peu comme les miens, les cheveux clairs, comme les miens aussi..pas ma jumelle, elle n'a pas le quart de ma grâce et de ma beauté, mais....disons qu'on a des points communs.
elle semble intimidée, attendrie même.

Le gardien, enfin non l'employé, pardon, nous ordonne d'avancer d'un pas, ce que nous faisons dans un grand cliquetis de chaines.Le visage de la jeune fille change d'un seul coup, elle semble féroce, cruelle même.
elle regarde la Falmari a coté de moi, je ne la connais pas, sa fleur est une rose c'est tout ce que je sais d'elle.Et soudain la fille la rejette en disant qu'elle n'est pas parfaite, qu'elle n'est pas ce qu'elle veut.

elle s'approche maintenant de moi et d'un seul coup j'hésite, jouer de ma séduction pour finir chez elle n'est pas une bonne idée, elle semble folle a lier cette fille....Pire que moi et c'est pas peu dire d'après mon père en tout cas.
Elle me regarde puis soudain se retourne vers l'homme et dit

" je veux celle la père, elle est parfaite "

Je soupire et voila, moi et mon charme irrésistible, me voila bien...
Je tente de sourire et soudain le visage de la jeune fille change a nouveau, faudra que je songe a étudier cela, c'est assez bizarre de changer d'expression, elle semble être une autre personne d'un seul coup, la jeune fille attendrie qui est entrée.
comme s'il y avait deux filles en elle...Impossible, il faut que j'arrête de fabuler, l'alcool de sapin, décidément ce n'est pas pour moi.

Toujours-est-il qu'elle s'excuse, comme si ça allait changer quelque chose aux marques de doigts sur le visage de la jeune rose et a ses larmes de douleur...Mais bon...

Zenaïde, en voila un prénom étrange, enfin, je suppose que c'est elle ma nouvelle maitresse, je la regarde d'un air soumis, baisse un peu les yeux et même la tête

Bonjour Mademoiselle Quincey, je me nomme Is'yäna, pour vous servir.

Elle ne verra rien venir, si je suis gentille au début, elle finira par ne plus se méfier.son père semble plus retors, mais ça s'arrangera.Faudra juste que je me méfie des changements de la fille , l'autre elle me semble dangereuse et surtout bien moins naïve.
Je les suis pendant que son père paie le marchand, le fleuriste comme ils disent.

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